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Bruce Golding et Portia Simpson-Miller
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jamaicaobserver.com |
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A la suite des élections législatives extrêmement serrées qui se sont tenues en Jamaïque la semaine dernières, Portia Simpson Miller, l’ex-premier ministre a quitté son poste. Son parti a en effet été battu.
Lundi 10 septembre, dans un communiqué, l’ex-premier ministre a remercié les jamaïcains pour ce qu’elle a décrit comme une opportunité "sans précédent" de servir la Jamaïque.
Selon elle, l’investiture du nouveau premier ministre mardi (11 septembre) devait marquer le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire de "sa Jamaïque bien-aimée". Elle a également adressé ses meilleurs vœux de réussite au nouveau premier ministre et à la nouvelle équipe dirigeante. Portia Simpson-Miller était la première femme à devenir premier ministre en Jamaïque.
Bruce Golding, le nouveau premier ministre a passé dix huit années dans l’opposition avant de remporter les dernières législatives et finalement devenir le huitième chef de gouvernement jamaïcain. Avant lui, Sir Alexander Bustamante, Donald Sangster, Hugh Shearer, Michael Manley, Edward Seaga, P.J. Patterson et Portia Simpson-Miller avaient été premiers ministres.
Le PNP (People’s National Party), le parti de Portia Simpson-Miller, a connu sa première défaite aux élections législatives depuis 1989. Le PNP a récolté 27 sièges de députés sur 60 alors que le JLP (Jamaica Labour Party) de Bruce Gordon a en a récolté 33.
Portia Simpson Miller était premier ministre depuis 17 mois. Le nouveau premier ministre a promis pour sa part dans son discours d’investiture de s’attaquer à la corruption "trop facile en Jamaïque" selon lui : "les fonctionnaires seront destitués et limogés s’ils sont reconnus coupables de corruption" a-t-il dit, ajoutant qu’actuellement, "ceux qui pratiquaient la corruption ne prenaient aucun risque", ce qui ne risquait pas de les pousser à arrêter.
Pendant la campagne Golding a promis de rendre l'école gratuite jusqu'au secondaire, de s'attaquer à la criminalité, d'empêcher l'importation illégale d'armes dans le pays,d'augmenter l'emploi, qu'il considère comme une façon de faire baisser la criminalité.
Il devrait choisir 14 ministres ou moins dans son équipe gouvernementale. |