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Comme conséquence logique de la non- qualification de l'équipe à la phase finale de la CAN Ghana/ 2008, le sélectionneur belge du onze national de la RD Congo, Henri Depireux, ne devrait pas poursuivre avec les "Léopards", a laissé entendre le deuxième vice-président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Laurent N'Kwim Lay. "De graves décisions vont être prises dans les jours qui suivent", a ainsi subtilement annoncé M. N'Kwim Lay, au sortir d'une séance d'évaluation technique du match de samedi dernier contre la Libye avec le staff technique national.
A Kinshasa, les milieux sportifs sont unanimes: Henri Depireux n'a pas atteint l'objectif pour lequel il a été engagé, c'est-à- dire la qualification des "Léopards" à la phase finale de la CAN 2008. Le staff technique a déposé son rapport ce mardi à la FECOFA qui, à son tour, va statuer et présenter son rapport au ministère des Sports. Les "Léopards" avaient impérativement besoin d'une victoire face aux Verts de la Libye pour assurer leur qualification. Mais à domicile et devant son public, la sélection congolaise entraînée par Henri Depireux a été contrainte à un nul suicidaire.
Le onze national de la RD Congo a, pourtant, réalisé un parcours qui a suscité beaucoup d'espoir avant de louper le coche à la dernière journée, somme toute décisive. Les "Léopards" ont aligné deux victoires en 6 matches, contre une défaite et 3 matches nuls, avec un total de 9 points. Cela a été insuffisant pour prendre la tête du Groupe 10, synonyme de qualification pour la finale de Ghana 2008.
Henri Depireux, qui avait juré d'amener les "Léopards" à la phase finale de la CAN Ghana 2008, passe donc à côté de la plaque. Le sélectionneur des "Léopards" paie seul l'échec de son équipe. Il l'avait quasiment prédit lors de sa dernière conférence de presse:"lorsque l'on gagne, c'est tout le monde qui revendique la victoire. Mais, la défaite incombe au seul sélectionneur". |
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En 2004 à la phase finale de la CAN Tunisie, le sélectionneur anglais des ex-Simba, Michaël Wadsworth, avait été chassé comme un malpropre après le débâcle.
Mais, les problèmes d'organisation qui avaient été à l'origine de la déconfiture en Tunisie demeurent jusqu'à ce jour: absence de planification des échéances, pas de politique de préparation de la relève par l'encadrement des équipes d'âge, l'improvisation dans la préparation de l'équipe nationale senior, clientélisme dans la sélection des joueurs (le staff technique subit la pression des autorités du football dans la sélection des joueurs), l'absence de moyens logistiques.
Les "Léopards" n'ont connu qu'une brève parenthèse avec le passage du Français Claude Leroy à la tête du staff technique. Il a été obligé de se passer des structures lourdes qui entourent le football en RDC en impliquant directement le chef de l'Etat Joseph Kabila dans la gestion de l'équipe nationale.
Les "Léopards" ont, de ce fait, bénéficié de plusieurs stages de préparation en Europe et de matches amicaux, comme de coutume sous d'autres cieux. Par sa forte personnalité, Claudel Le Roy savait également se faire respecter.
Au départ de celui-ci fin 2006, le football congolais a été rattrapé par ses vieux démons de la désorganisation. Henri Depireux, qui l'a remplacé n'a pas eu les mêmes facilités. Pas de stage, pas de match amical de bon niveau, le Belge devant surtout faire face à des lobbies qui ont pris en otage le football en RDC depuis de longues années.
Ayant raté son pari d'amener les "Léopards" au Ghana pour la CAN 2008, Henri Depireux va quitter la sélection de la RDC après 14 mois. Mais la question du paiement de ses arriérés de salaire demeure pendante. En attendant, les problèmes d'organisation du football congolais persistent. |
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