
Présentation des colloques:
IL FAUT SAUVER LE CANDIDAT DE L'OPPOSITION A LA TYRANNIE
Le samedi 6 octobre 2007
De tous les opposants aux régimes tyranniques de la planète, ceux
qui se sont présentés à des élections ou qui envisagent de le faire sont les
plus exposés à la répression. Ces élections-là ont beau constituer des formes
de simulacre dans les mains du pouvoir, elles n’en représentent pas moins un
risque, si faible soit-il, pour l’ordre établi de la violence. Nous devons
soutenir ces opposants, qu’ils habitent la Guinée ou la Biélorussie, la Birmanie
ou le Zimbabwe, l’Egypte ou le Kirghizistan.
Il ne s’agit pas seulement pour nous d’une obligation morale. Il s’agit d’une
solidarité politique indispensable entre démocrates. Ne pas le faire, ce n’est
pas seulement les abandonner - et abandonner les peuples qu’ils représentent de
fait – c’est nous affaiblir nous-mêmes en traitant notre liberté comme un vulgaire
privilège.
PROGRAMME
Matinée (10h00-13h00)
Jennifer VINCENT, Présentation.
Macha CHICHTCHENKOVA, Mascarade éléctorale : le cas des éléctions présidentielles de
2006
en Biélorussie.
Calixte BANIAFOUNA, Congo Brazzaville : techniques de l'étouffement, de la traque
et de
l'assassinat des opposants politiques, des années 1960 à ce jour, par un homme,
Denis Sassou Nguesso.
Godwin TETE-ADJALOGO TETEVI, Les élections présidentielles de 2005 au Togo : de la
tragi-comédie à la comi-tragédie.
Bernard LEMPERT, L’opposant au tyran, un analyseur de nos démocraties.
Après-midi (14h30-18h00)
Hervé COLLET, L'Ouzbékistan et ses élections sans candidats de l'opposition - de
l'usage
de la mascarade et de la répression sanglante comme art de gouverner.
Paul NSAPU MUKULU, Les élections de 2006 au Congo-Kinshasa: un piège pour les
candidats de l'opposition.
Antoine BANGUI-ROMBAYE, Tchad: élections sous contrôle et persécution des
candidats-opposants
(titre provisoire).
Frédéric DEBOMY, 1990-2007: la longue lutte de la junte birmane contre les tenants
de la
légitimité démocratique - répression et résistance d'Aung San Suu Kyi et de ses
proches.
Sébastien TURCAT, Synthèse.
Les contributeurs au colloque
« Il faut sauver le candidat de l’opposition à la tyrannie »
Présentation des intervenants:
- Calixte BANIAFOUNA : Docteur, écrivain, analyste économique et politique, il
est
notamment auteur des ouvrages « Congo Brazzaville, du putsch au rideau de fer »
(L’harmattan, 2006),
« Congo démocratie » (L’harmattan, 2003), « Vers une éradication du terrorisme
universel ? »
(L’harmattan, 2002), « Devoir de mémoire. Congo Brazzaville, 15 octobre 1997-31
décembre 1999 »
(L’harmattan, 2001), « Quelle Afrique dans la mondialisation économique ? Entre le
coeur et la raison » (1996).
- Antoine BANGUI-ROMBAYE : Ecrivain et opposant tchadien, il a occupé les
fonctions de ministre,
d’ambassadeur, de représentant du Tchad à l'UNESCO, de secrétaire Général et de
porte-parole de la CMAP
(poste dont il a choisi de démissionner) ; il a notamment écrit « Tchad : élections
sous contrôle (1996-1997) »
(L’harmattan, 1999), « Prisonnier de Tombal¬baye » (Hatier, 1980), et « Les Ombres
de Kôh » (Hatier,1983).
- Macha CHICHTCHENKOVA : Elle est chargée de programme ad intérim, bureau
Europe de l’Est et Asie
centrale, Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).
- Hervé COLLET : Journaliste et écrivain, président du Syndicat national de la
presse associative,
rédacteur en chef de la Lettre du COLISEE (Comité de liaison pour la solidarité avec
l'Europe de l'Est),
ancien chargé de cours sur les stratégies de communication à Paris – Nanterre, il a
notamment écrit
"Communiquer : pourquoi, comment ? – Guide de la communication sociale" (Éditions
CRIDEC, 2004).
- Frédéric DEBOMY : Animateur de l’association Info-Birmanie, il est
scénariste et a notam¬ment
co-publié « Suite bleue » (Le 9ème Monde, 2001) et « Tâches de jazz » (Le 9ème
Monde, 2002). Il est
également impliqué depuis le 5 janvier 2002 avec l’association Khiasma dans le
projet intitulé
« Birmanie, la peur est une habitude ».
- Bernard LEMPERT : Philosophe et analyste, il est notamment auteur de «
Critique de la Pensée
Sacrificielle », ouvrage publié au Seuil (collection La Couleur des Idées, 2000).
- Paul NSAPU MUKULU : Président de l’ONG la Ligue des électeurs au
Congo-Kinshasa, il est
secrétaire général de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).
Défenseur des droits
de l’ Homme, M. Nsapu est également un observateur international de élections ; à ce
titre, il a élaboré
plusieurs petits manuels d’ éducation civique et électorale dont un module de
formation de base en
matière d’ élections.
- Godwin TETE-ADJALOGO TETEVI : Ecrivain, ancien fonctionnaire des
Nations-Unies, ancien membre
du Haut Conseil de la République (HCR) (1991-1992), il a notamment publié « Omer
Adoté : Un martyr
politique au Congo » (L’harmattan, 2004), « La question nègre » (L’har¬mattan,
2003), « Histoire du
Togo » (Tomes 1 et 2, L’harmattan, 2002), « La question du plan Marshall et
l'Afrique » (L’harmattan,
2000). Son dernier ouvrage porte sur l’histoire politique récente du Togo et doit
être édité à l’été
2007 sous le titre « De la tragi-comédie à la comi-tragédie ».
- Sébastien TURCAT : Attaché parlementaire, membre du comité de rédaction de
la revue
"Le Quai d'en Face".
- Jennifer VINCENT : Chargée de communication de l’association Droit et soin
contre les
violences et secrétaire générale de la revue « Le Quai d’en Face », elle est
également chargée
de mission auprès de la revue « Les Dossiers Européens », doctorante à l’IEP de
Bordeaux/
laboratoire SPIRIT et enseigne au sein du département LEA de l’université Paris 12
Val de Marne.
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POUR UNE COMMUNAUTE DES ETATS DEMOCRATIQUES
Le samedi 15 décembre 2007
La communauté internationale – pour l’instant, ça n’existe pas. Qui dit communauté
dit valeurs communes.
Il n’y a pas de valeurs communes entre d’une part les Etats démocratiques, et de
l’autre les régimes
tyranniques. Il n’y a pas de valeurs communes entre un Etat de droit – si imparfait
soit-il – et le
régime de la loi du plus fort.
Il y a bien l’ONU, l’Organisation des Nations Unies. Mais comme son nom l’indique,
l’ONU est une organisation,
ce n’est pas une communauté. C’est une organisation entre des Etats qui, malgré
quelques apparences,
ne partagent pas leurs fondamentaux. L’ONU reste nécessaire. Elle sait se montrer
utile à l’occasion.
Mais, de par sa nature même, elle est insuffisante.
Le monde a besoin d’une véritable communauté internationale. Il faut donc que les
peuples libres de la planète
se rassemblent pour former une communauté des Etats démocratiques.
Sa vocation est double, et double sera sa mission : il s’agira de favoriser
pacifiquement les transitions
politiques là où la liberté n’existe pas encore, ou pas assez ; et il s’agira de
développer un droit de
critique réciproque entre les nations libres, afin que chacune fasse des progrès… en
démocratie.
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Je vous prie de bien vouloir trouver ci-jointes des informations
relatives à ces colloques, ainsi que des documents présentants les
colloques que nous avons précédemment organisés, et une versions PDF
du premier numéro de notre revue.
Je vous souhaite bonne réception et vous remercie à nouveau de
l'attention que vous voulez bien porter à nos activités.
Bien cordialement, au plaisir de vos nouvelles,
Jennifer Vincent
Chargée de communication
Association Droit et Soin Contre les Violences
Association de la loi de 1901
149 avenue du Maine
75014 Paris
Tel : 06.21.40.07.24.
Mail : droitetsoin@free.fr
http://www.droitetsoin.fr/ |