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Dans son édition de Lundi (17 septembre 2007), le journal "Le Parisien" révélait que le cancérologue Dominique Belpomme soulignait dans son rapport que l'utilisation massive de pesticides depuis des années aux Antilles avait conduit à une crise sanitaire majeure.
Dominique Belpomme interrogé par le journal, réitérait ses propos en parlant de situation "extrêmement grave", "d'empoisonnement de la Martinique et de la Guadeloupe". Il ajoutait que l'affaire des pesticides aux Antilles était "beaucoup plus grave" que celle du sang contaminé car c'est la population vivant aujourd'hui, mais également les populations futures qui ont été empoisonnées.
Selon le cancérologue, le taux de cancer de la prostate aux Antilles est majeur (2ème rang mondial!), un homme sur deux aux Antilles aura le risque de développer un cancer de la prostate, et le taux de malformations congénitales augmente dans les îles.
Selon lui, il est démontré scientifiquement, qu'en Guadeloupe, toutes les femmes enceintes et tous les enfants qui naissent sont contaminés par le chlordécone (un pesticide interdit en 90 en métropole, en 93 aux Antilles où il a été utilisé clandestinement jusqu'en 2002).
D'après Dominique Belpomme, il est certain plusieurs dizaines de personnes souffrent d'une leucémie des os liée à l'utilisation du chlordécone, produit dont la toxicité a été constatée au niveau international en 1979. |
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Dans une interview accordée au Parisien, Christian Estrosi, secrétaire d'Etat à l'outre mer, se déclare favorable à une commission d'enquête parlementaire sur le sujet.
Il affirme avoir classé le dossier sur le chlordécone comme prioritaire. Selon lui, une étude sur le rapport entre le chlordécone et le cancer de la prostate est en cours, ainsi qu'une autre sur la conséquence de la consommation de produits issus des jardins familiaux, et une dernière sur les embryons.
Selon M Estrosi, les conclusions du rapport du professeur Belpomme "ne sont pas à négliger" même si "ce rapport est contesté par d'autres médecins qui ont adressé des courriers dans ce sens au directeur de la santé".
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer a précisé que des mesures avaient été prises , comme la mise en place de normes très strictes sur les produits alimentaires commercialisés, ainsi que la demande aux particuliers de ne pas consommer leur production personnelle plus de deux fois par semaine.
M Estrosi se rendra aux Antilles ce mercredi dans le cadre de ce dossier. |
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