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Une manifestation lundi 24 septembre
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Chunlan Liu, une chinoise de 52 ans, est morte vendredi des suites de blessures.
Résidant dans un appartement du dixième arrondissement de Paris, elle avait sauté par la fenêtre pensant que la police venait la chercher alors qu'elle venait chercher la personne qui l'hébergeait dans le cadre d'une enquête judiciaire.
La nouvelle de son décès a été rendue publique ce lundi 24 septembre, près de trois jours après que la mort ait été constatée. La préfecture de police de Paris a affirmé dans un communiqué que les policiers s'étaient rendus dans le domicile où elle résidait dans le cadre d'une enquête judiciaire, "et en aucun cas dans le cadre d'une opération de contrôle de l'immigration irrégulière".
A gauche, plusieurs responsables ont critiqué l'action du gouvernement et la politique du chiffre menée par Brice Hortefeux, le ministre de l'immigration et de l'identité nationale.
Bertrand Delanoë a appelé le gouvernement "à la raison", et s'est inquiété de la "pression grandissante s'exerçant sur les étrangers, ainsi que la multiplication des contrôles d'identité, et les interpellations collectives". Le maire de Paris a ajouté que le recours aux tests ADN risquait d'entraîner d'autres drames du "même type que celui qui venait de se produire".
Du côté du gouvernement, la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme Rama Yade a affirmé que la mort Chunlan Liu était un "drame humain" et non la conséquence d'une traque policière : "Notre pays n'est pas la Russie, notre pays n'est pas la Chine, notre pays n'est pas une dictature." a t-elle ajouté. |