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Service militaire désormais obligatoire pour les jeunes Béninois |

Les jeunes Béninois âgés de 18 à 35 ans sont désormais assujettis au service militaire d'intérêt national aux termes d'une loi votée jeudi, a-t-on appris lundi de sources parlementaires à Cotonou.
Introduite par le député Karimou Chabi Sika de la mouvance présidentielle, la loi sur le service militaire d'intérêt national, votée à la majorité des députés présents, comporte 23 articles répartis en 5 chapitres. Elle vise à développer chez les jeunes Béninois le sentiment de solidarité et d'appartenance à la Nation.
Selon cette loi, tous les jeunes Béninois entre 18 et 35 ans seront assujettis au service militaire d'intérêt national. Le recensement obligatoire se fera au niveau des communes et "les appelés sous le drapeau" devront suivre une formation militaire avant d'être affectés à des tâches d'intérêt national dans tous les domaines sauf, à participer à des opérations de maintien de l'ordre entrant dans le cadre des opérations électorales.
Votée une première fois le 14 juillet dernier, cette loi avait été déclarée contraire à la Constitution suite à une requête de l'opposition pour manque d'une évaluation de son incidence financière et la non prévision des ressources devant permettre d'y faire face dans l'exercice du budget en cours d'exécution.
Retirée par son auteur, elle fut réintroduite après le vote de la Loi des finances rectificative qui prévoit une enveloppe de 5,9 milliards FCFA à cette fin. Bien qu'elle ne soit pas encore promulguée, la loi sur le service militaire d'intérêt national est déjà objet de polémique. Si certains y voient une solution au chômage des jeunes, d'autres pensent qu'elle pourrait détourner de la résolution durable du problème d'emplois.
Les jeunes eux-mêmes sont partagés sur la nécessité du service militaire qui, de l'avis de certains d'entre eux, leur ferait perdre un an dans leur cursus. |
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Le leader arrêté du MEND |
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http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/ |
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Henry Okah, le leader du Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (MEND) arrêté en Angola pour achat d'armes présumé, est en fait "Jomo Gbomo", un lien entre le MEND et le monde extérieur, a appris la PANA.
Des sources proches du siège du mouvement à Yenagoa, la capitale de l'Etat pétrolier de Bayelsa ont déclaré lundi à la PANA que le responsable du MEND avait été arrêté grâce à la collaboration entre les services de renseignements américain et nigérian. Le gouvernement fédéral du Nigeria n'a jusqu'ici pas commenté cette arrestation dont la presse s'est largement fait l'écho.
Mais le MEND, qui a lancé une campagne armée au début de l'année 2006 pour réclamer un partage plus équitable des ressources tirées du pétrole pour les populations de cette région appauvrie, a confirmé l'arrestation, sans dire si M. Okah était la même personne que "Jomo Gbomo", qui serait un pseudonyme pour le leader du MEND.
Dans un communiqué transmis par courrier électronique à la presse ce week-end, le MEND a mis en garde contre les "conséquences très déplaisantes et terribles" du traitement non impartial de l'arrestation de M. Okah.
Le MEND a indiqué que M. Okah, qu'il a identifié comme un acteur majeur de la question du Delta du Niger, a été arrêté avec un autre ressortissant nigérian à l'aéroport de Luanda en Angola le 03 septembre, alors qu'ils rentraient au Nigeria d'un voyage d'affaires concernant l'achat d'un chalutier.
Le mouvement a allégué que M. Okah avait été victime d'un coup monté de la part du gouvernement nigérian et de certaines companies pétrolières, dont Chevron, pour ce qu'ils considéraient comme ses positions intransigeantes. |
Grève dans le secteur de l'Education de base au Cameroun |

Le Syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs des écoles normales du Cameroun (SNUIPEN) a lancé un mot d'ordre de grève du 2 au 5 octobre prochains, a appris la PANA de source officielle. Dans un communiqué publié au cours du week-end, le syndicat a notamment appelé ses membres à une mobilisation générale pour "contraindre le gouvernement à se préoccuper du sort de l'enseignant camerounais".
La journée du 5 octobre, rappelle-t-on, est traditionnellement réservée à la commémoration dans le monde, de l'adoption de la Recommandation inter-gouvernementale sur le personnel enseignant. Cette recommandation, adoptée à Paris en 1966, exige des gouvernements du monde qu'ils assurent à leurs enseignants "une formation initiale et continue performante, des salaires élevés et des conditions de travail non esclavagistes".
Le SNUIPEN exhorte, à travers son communiqué, les enseignants du système de l'Education de base (maternelle et primaire) à boycotter toutes les cérémonies officielles et à observer des sit-in et meetings devant le ministère de l'Education de base, à Yaoundé et les délégations provinciales, départementales et autres inspections d'arrondissement de cet ordre d'enseignement.
Le syndicat estime que les promesses du gouvernement camerounais ne sont pas toujours respectées. Le 2 juin dernier, ce syndicat avait déjà menacé d'aller en grève, mais la crise avait été désamorcée suite à une réunion tenue avec le gouvernement six jours plus tard. A la suite des négociations, le cahier des revendications fondamentales des enseignants de l'Education de base (un document de 45 pages) adressé au président de la République en août 2007, n'a pas eu de suite favorable.
Les instituteurs contractuels, instituteurs fonctionnaires et professeurs d'école normale exigent, entre autres revendications, la revalorisation du taux de non logement des enseignants, la réhabilitation et la revalorisation des salaires d'avant 1992/1993, la hausse des taux de vacation aux examens et le paiement des arriérés y afférant. |
Le pétrole a rapporté à la Mauritanie plus de 88 millions USD en 2006 |

Les compagnies pétrolières ont versé au trésor mauritanien une enveloppe de 88,933 millions de dollars US au titre de l'année 2006, a indiqué un rapport du Comité national de l'initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE) au centre d'un atelier à l'intention des acteurs de la société civile organisé ce lundi, a constaté la PANA sur place.
La rencontre vise à recueillir les commentaires et suggestions des participants en vue d'améliorer le contenu des futurs rapports du comité national.
Ce processus participatif a pour objectif le renforcement du dispositif institutionnel en vue de l'amélioration de la bonne gouvernance conformément aux orientations du gouvernement.
L'Initiative pour la transparence des industries extractive (ITIE) est un processus à travers lequel les gouvernements, les entreprises étatiques et privées, les organisations de la société civile et des experts participent ensemble au sein d'un Comité national à la publication d'un rapport contenant les déclarations de paiement versés par les compagnies pétrolières et minières, et la déclaration des revenus perçus de ces dernières par les gouvernements.
27 pays africains parmi lesquels la Mauritanie (depuis septembre 2005) ont adhéré à cette initiative. |
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