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Marion Jones en pleine action
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L'athlète américaine Marion Jones, triple médaillée d'or aux JO de Sydney, a mis fin jeudi à contre coeur à son association avec le sulfureux entraîneur Charlie Francis, car elle aurait pu nuire à terme à sa réputation.
"C'est fâcheux, mais il y a parfois des choses malheureuses qui se produisent dans la vie", a déclaré Marion Jones mercredi au Los Angeles Times. "J'ai une responsabilité par rapport à mon sport, mais aussi face à moi-même pour devenir meilleure et améliorer ma technique".
Francis, qui travaillait avec Jones à Raleigh, en Caroline du Nord, avait dirigé en 1988 le Canadien Ben Johnson, contrôlé positif aux stéroïdes anabolisants après avoir décroché l'or dans le 100 mètres des JO de Séoul.
La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) s'est félicitée de la décision de la sprinteuse américaine. "C'est bon non seulement pour elle, mais pour le sport tout entier", a indiqué l'IAAF dans un communiqué. "Bien qu'aucune règle interdise de choisir le "coach" de son choix, le statut particulier de Marion fait que ses actions ont un impact important sur l'image et la réputation du sport".
Jones qui n'avait fait aucun commentaire depuis sa séparation d'avec Trevor Graham et le début de sa collaboration avec Francis il y a deux mois, a indiqué que son partenaire d'entraînement et petit copain Tim Montgomery effectuera prochainement une déclaration sur ses propres liens avec Francis. Montgomery a battu le record du monde du 100 mètres en 9.78 secondes le 14 septembre dernier à Paris.
Jones a répété qu'elle ne s'est jamais dopée. "Je n'ai jamais été testée positive et je ne le serait jamais", a-t-elle dit.
Jones a expliqué que Francis "n'a pas une seule fois" entendu parler de dopage lors de ses deux mois de partenariat avec Francis, qui en outre lui a permis d'améliorer sa technique.
Francis avait été radié à vie par la Fédération canadienne en 1989. S'il lui est interdit de s'occuper d'athlètes canadiens, il peut travailler avec d'autres athlètes. |