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Blaise Campaoré reconnaît son soutien à Charles Taylor |
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Le président burkinabé, Blaise Campaoré, a reconnu son soutien à l'ancien président libérien Charles Taylor incarcéré à La Haye, aux Pays-Bas, dans une interview accordée à l'hebdomadaire panafricain "Jeune Afrique" daté du 8 octobre.
"A l'époque, il luttait contre un dictateur, Samuel Doe", a justifié le président Campaoré, affirmant qu'il n'avait jamais caché son soutien à M. Taylor poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerre commis en Sierra Leone.
"Mes opinions m'ont amené à soutenir des personnes et surtout, la plupart du temps, des causes. J'assume", a dit le président Campaoré avant de justifier "la tradition burkinabé d'accueil" des opposants politiques d'autres pays africains.
"Nous sommes un pays libre, ouvert, qui accueille les citoyens étrangers qui en émettent le souhait. Je ne vois pas pourquoi nous refuserons de les accueillir sous prétexte qu'ils sont opposants dans leur propre pays", a martelé le chef de l'Etat burkinabé. |
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Joseph Kabila révoque son ministre des Transports |

Le président Joseph Kabila de la RD Congo a pris, vendredi, une ordonnance portant révocation du ministre de Transports et Voies de communication, Remy Henri Kuseyo Gatanga, à la suite du crash d'un Antonov, qui a fait 35 morts et de nombreux blessés graves, jeudi à Kinshasa.
Le chef de l'Etat congolais reprocherait à son ministre d'avoir autorisé l'exploitation de ce type d'avion pourtant interdit de survoler l'espace aérien congolais. L'avion avait à son bord 20 personnes parmi lesquelles seul le mécanicien de bord de nationalité congolaise, Dédé Ngamba, a survécu miraculeusement. L'avion devait se rendre à Tshikapa, ville située à plus e 270 km de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental.
Une minute seulement après son décollage vers 10H43 (09H00) de l'aéroport international Kinshasa/N'Djili, l'hélice gauche de l'aéronef s'est détachée, provoquant un déséquilibre de l'appareil qui a détruit neuf maisons avant de prendre feu.
Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, a décidé de la prise en charge des soins des blessés par l'Hôtel de Ville de Kinshasa. Une enquête est ouverte pour tenter de rétablir les causes exactes du crash, le 4ème affectant des Antonov en moins de deux mois à travers tout le pays, indique la Régie des voies aériennes (RVA).
Dans les milieux syndicaux du ministère congolais des Transports et Voies de communication, on s'interroge sur le fait de voir des Antonov prendre toujours le ciel congolais, mettant en danger des vies humaines. |
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