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Le Port de Dakar sera confié lundi à Dubaï Ports World |

La responsabilité de la compagnie Dubaï Ports World pour l'exploitation et le développement des infrastructures portuaires de Dakar sera consacrée, lundi dans la capitale sénégalaise, par un accord de transfert que signera la compagnie avec le Sénégal.
Les termes de cet accord, prévus pour être exécutés dès début 2008, portent sur la gestion de l'actuel terminal de conteneurs et le développement d'un nouveau terminal prévu dans le cadre du projet «Port du futur », pour un investissement globale évalué à 500 millions d'euros (environ 327 milliardsde francs CFA).
La cérémonie de signature sera coprésidée par Le Premier ministre sénégalais, Cheikh Hadjibou Soumaré, et Son Altesse, Sultan Ahmed Bin Sulayam de Dubaï, président de DP World.
La sélection, en juin dernier, de la compagnie Dubaï Ports World, à l'issue d'un appel d'offres international auquel avait participé le Groupe Bolloré, avait été accueillie par une campagne de protestations par la presse interposée.
L'opinion nationale proche des intérêts français avait reproché au gouvernement sénégalais d'avoir privilégié la société de Dubaï au détriment du Groupe Bolloré qui opérait depuis longtemps dans la zone portuaire du Sénégal. |
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Les partenaires du Sénégal s'engagent pour 1.837 milliards de F CFA |

La compétitivité de l'économie sénégalaise et le financement de la Stratégie de croissance accélérée (SCA) et du Document stratégique de la réduction de la pauvreté II (DSRP2) ont été au centre de la sixième réunion du Groupe consultatif entre le Sénégal et ses partenaires au développement qui s'est tenue mercredi et jeudi à Paris.
Dans leurs annonces de contribution pour le financement de la SCA et du DSRP 2, les partenaires du Sénégal se sont engagés à lui fournir une assistance financière de 3.945 millions de dollars, soit 1.837 milliards, entre 2007 et 2010, soit 600 milliards de plus que ce que le gouvernement attendait. En ce qui la concerne, la Banque mondiale s'est engagée à fournir 474 millions de dollars, en plus de ses engagements actuels non décaissés qui sont de 447 millions de dollars, soit au total 921 millions de dollars, indique un communiqué de l'institution transmis mercredi soir à la PANA.
Le Premier ministre du Sénégal, Cheikh Hadjibou Soumaré, a vivement apprécié ces contributions qui sont, selon lui, "la meilleure preuve de l'intérêt" que les partenaires manifestent aux politiques de développement de stratégie de réduction de la pauvreté au Sénégal, indique la même source. On rappelle que lors de la cérémonie d'ouverture, M. Soumaré avait indiqué aux partenaires au développement du Sénégal, massivement représentés à la réunion, que le gap de financement cumulé du DSRP2 entre 2007 et 2010 devra atteindre 1.902 milliards de francs CFA (environ 4 milliards de dollars), dont 34% en provenance du budget de l'Etat.
Il avait pris de fermes engagements en insistant sur "la transparence budgétaire et financière à travers notamment la mise en oeuvre du nouveau cadre juridique et institutionnel du système de passation des marchés publics qui aidera à limiter le recours aux procédures dérogatoires dans l'exécution de la commande publique". |

Dès l'ouverture de cette sixième session, le Premier ministre du Sénégal, qui a conduit une délégation de près de cent personnes, dont 22 ministres, des membres des organisations patronales et de la société civile, avait donné le ton en soulignant que le Sénégal est résolument engagé dans une "stratégie de développement économique et sociale qui place l'objectif de lutte contre la pauvreté au coeur des politiques publiques" pour réduire l'incidence de la pauvreté en dessous de 30% d'ici à 2015.
Cette baisse de la pauvreté au Sénégal a d'ailleurs été constatée par le chef du gouvernement, car, a-t-il dit, depuis le dernier Groupe consultatif de juin 2003, "l'incidence de la pauvreté dans les ménages a accusé une baisse significative en passant de 48,5% en 2002 à 42,6% en 2005".
La nécessité pour l'Etat d'investir dans la lutte contre la pauvreté avait été auparavant fortement soulignée par Madani M. Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, pour qui "le financement du développement est d'abord de la responsabilité du gouvernement et des efforts de la nation toute entière".
Cependant, pour mettre le Sénégal durablement sur les rails d'une croissance économique censée en faire un pays émergent, M. Tall n'a pas manqué d'insister "sur le besoin d'améliorer la gouvernance, de combattre la corruption, de promouvoir une gestion efficiente des deniers publics et une plus grande lisibilité du planning et de la gestion des grands projets". |
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Cheikh Habibou Soumaré
©
rfi.fr |
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Tour à tour, les représentants de la France, du FMI, de la Commission européenne et du PNUD ont souligné les performances économiques du Sénégal pendant ces dix dernières années.
Ils ont cependant relevé que la baisse de la croissance en 2006, passant de 5% à 2,1%, démontrait la nécessité de mettre en oeuvre la SCA tout en prenant des mesures pour "séduire le secteur privé après avoir su séduire les bailleurs de fonds", comme l'a indiqué Lopez Blanco de la Commission européenne.
Pendant les deux jours de travaux, le Groupe consultatif a fait le bilan de la mise en oeuvre du DSRP 1 (2003-2005) et discuté des grandes orientations du DSRP2 et de la SCA ainsi que du financement de ses deux instruments que le gouvernement du Sénégal veut utiliser pour devenir un pays émergent en 2015.
Le Sénégal et ses partenaires ont également discuté d'un Arrangement cadre pour l'appui budgétaire (ACAB) et analysé les récents développements et aspects stratégiques au Sénégal, notamment dans le domaine de l'emploi, de l'énergie (ce secteur fera l'objet d'une séance spéciale entre la Banque mondiale et le gouvernent du Sénégal, le 5 octobre), du cadrage macroéconomique et des grands travaux d'infrastructures.
En tirant les conclusions des deux journées de concertation, Madani M. Tall a émis le souhait de voir la sixième réunion du Groupe consultatif "déboucher sur une dynamique de coopération renforcée et de recherche de résultats palpables pour les populations sénégalaises". |
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