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La police britannique bientôt au Nigeria pour le cas James Ibori |
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Umaru Yar'Audua en compagnie de James Ibori lors de la campagne présidentielle
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kwarastate.gov.ng |
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Des agents de la police londonienne vont se rendre bientôt au Nigeria afin de poursuivre leurs investigations sur l'ancien gouverneur de l'Etat pétrolier du Delta, James Ibori, accusé de corruption, d'après la présidence nigériane. La visite imminente des agents britanniques a été autorisée par le président Umaru Yar'adua, a déclaré son porte-parole, Olusegun Adeniyi, tout en réfutant les informations diffusées dans les médias locaux selon lesquelles, le président protégeait M. Ibori contre toute poursuite judiciaire.
"Le président a ordonné au Procureur de la Fédération d'accorder son entière coopération aux agents de la police londonienne dans leur recherche des preuves relatives aux délits qu'auraient commis Chief Ibori", a déclaré M. Adenyi dans une déclaration faite mardi à Abuja, la capitale fédérale. La présidence nigériane est très critiquée depuis le 1er octobre, quand il a été révélé qu'un tribunal londonien avait annulé sa première ordonnance refusant à M. Ibori l'accès à ses biens qui s'élèvent à plusieurs millions de dollars.
Les détracteurs de la lutte anti-corruption du gouvernement ont sauté sur la tournure que prenaient les événements, particulièrement l'information selon laquelle le procureur de la Fédération a écrit une lettre au tribunal pour dire que M. Ibori n'était jugé pour aucun délit criminel au Nigeria, pour critiquer l'administration de M. Yar'adua sur son engagement déclaré à lutter contre la corruption. M. Adeniyi a affirmé, pour sa part, que le président, largement considéré comme non corrompu, ne protégerait personne contre la justice.
"Je voudrais affirmer avec force que le président Yar'adua reste absolument résolu et inébranlable dans son engagement à mener une guerre véritable contre la corruption". "Comme il l'a assuré précédemment à la nation, le président Yar'adua n'empêchera aucune action en justice sincère et totale dans le cadre de la guerre contre la corruption en fonction du statut de la personne incriminée", a-t-il ajouté.
Mais il a réaffirmé l'attachement de l'administration à l'Etat de droit :"parce que la guerre contre la corruption est un processus et non un événement, le président Yar'adua pense qu'il est préférable de suivre le chemin de la légalité dans le cadre de cette guerre". "Il est persuadé que bien que cela pourrait sembler trop lent pour certains, cela s'avèrera, en fin de compte, une approche beaucoup plus efficace et durable pour la guerre contre la corruption dans notre pays", a ajouté M. Adeniyi. |
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Les travailleurs réclament la démission de la présidente du Parlement |

La Confédération nationale des travailleurs du Nigeria (NL), l'organe fédérateur des syndicats du Nigeria, a demandé à la présidente de la Chambre des représentants (Parlement) de démissionner, "sous peine d'y être contrainte", suite au scandale né de la rénovation de sa résidence officielle à coût jugé excessif, environ 628 millions de nairas (5 millions de dollars US).
Un communiqué du secrétaire général de la NLC, John Odah, rendu public dans la capitale Abuja note que la présidence du Parlement a jeté le discrédit sur l'institution qu'elle dirige, à en juger à travers les conclusions d'un panel qui accusent Mme Etteh et d'autres personnes de n'avoir pas suivi la procédure légale en attribuant les contrats de rénovation des résidences officielles de la présidente et de son adjoint.
"Puisqu'il est maintenant clair qu'il y a eu des défaillances graves par rapport au respect de la procédsure légale par la présidente et l'équipe dirigeante du Parlement, rien ne justifie du point de vue moral et éthique qu'elles continuent à occuper ces fonctions importantes".
"Face au consensus national actuel sur la nécessité de combattre la corruption et à la doctrine de tolérance zéro édictée par le président Umaru Yar'adua, il est inconcevable que Mme Etteh reste la présidente du Parlement après avoir commis une faute bel et bien établie dans la gestion des fonds publics", a estimé la centrale syndicale. La NLC a promis de mobiliser les travailleurs pour marcher devant le Parlement si la présidente de cette institution ne démissionnait pas.
Les appels à la démission de cette dernière se sont intensifiés depuis la publication du rapport du panel qui enquêtait sur les conditions d'attribution du contrat de rénovation. La présidente du Parlement a continué à affirmer avec force son innocence et son intention de ne quitter son poste que si le Parlement le lui demandait. Le Parlement doit examiner le rapport de la commission d'enquête la semaine prochaine.
Le parti de la présidente du Parlement, le Parti démocratique des peuples (PDP, au pouvoir ) a également dit qu'elle reste innocente jusqu'à ce que le Parlement en décide autrement. Toutefois, le président du PDP, Ahmadu Ali, a déclenché une autre polémique en début de semaine, en déclarant que le PDP sanctionnerait ses membres qui feraient campagne en faveur de la destitution de Mme Etteh.
Le parti a, depuis, rejeté ce rapport. Mme Etteh, 54 ans, est la première femme à être élue présidente de la Chambre des représentants du Nigeria, devenant la quatrième personnalité politique du Nigeria après le chef de l'Etat, le vice-président et le président du Sénat. |
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