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25 milliards de dollars de recettes pétrolières au Congo en dix ans |
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Benoît Koukébéné
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congoplus.info |
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Le Congo a enregistré des recettes pétrolières de près de 25 milliards de dollars américains entre 1997 et 2007, a affirmé mardi à Paris l'ancien ministre congolais des Hydrocarbures, Benoît Koukébéné.
Présentant une lettre ouverte au président Denis Sassou-Nguesso à la presse, M. Koukébéné a justifié l'importance des recettes pétrolières au Congo par "les dispositions du contrat de partage" passé avec les multinationales et la hausse du cours du pétrole sur le marché international.
"Le Congo n'a pas encaissé moins de 2,5 milliards de dollars par an sur la période 1997-2007, compte tenu des dispositions contenues dans le contrat de partage de production, de l'augmentation sensible de la production et de l'augmentation sans précédent du prix du baril", a déclaré l'ancien ministre des Hydrocarbures.
Selon lui, en dépit de la nette augmentation des recettes pétrolières au Congo, "aucun investissement n'a été consacré ni à la santé, ni à l'éducation, ni à l'emploi, particulièrement celui des jeunes".
"Le pétrole au Congo n'a servi qu'à assouvir la soif du pouvoir du régime actuel et à enrichir son clan", a martelé M. Koukébéné.
Le Congo, signale-t-on, est le deuxième producteur de pétrole d'Afrique centrale, après la Guinée Equatoriale, avec une production d'environ 275.000 barils par jour. |
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Cérémonie d'hommage à Paris aux victimes de la guerre civile au Congo |

Une cérémonie à la mémoire des victimes de la guerre civile de 1997 au Congo, a eu lieu lundi à la Place de Brazzaville à Paris, a constaté sur place la PANA. S'exprimant peu après le dépôt d'une gerbe de fleurs, M. Benoît Koukébéné, ancien ministre congolais des Hydrocarbures, a affirmé que la guerre civile a été un "désastre humain, économique et politique" pour son pays.
"Il y a dix ans, ici même, sur cette même place, au cœur de Paris, des Congolais et des amis de la démocratie rendaient hommage aux victimes de la guerre civile. Aujourd'hui, nous nous retrouvons à nouveau pour nous incliner devant la mémoire de toutes ces victimes", a dit M. Koukébéné, ministre sous le régime de l'ancien président congolais, Pascal Lissouba.
Il a par ailleurs déclaré que le dixième anniversaire de la guerre civile dans son pays donne aux opposants congolais en exil l'occasion de réaffirmer leur attachement à la démocratie et leur espoir de rentrer au Congo.
"La conférence nationale a permis au Congo de s'engager sur le chemin de la démocratie et des libertés. Cet élan prometteur a été brisé par la guerre civile qui s'est achevée par le coup d'Etat du président Sassou N'Guesso le 15 octobre 1997. Nous sommes ici également réunis pour redire notre attachement à la démocratie", a martelé l'ancien ministre des Hydrocarbures.
Pour lui, "l'épreuve de l'exil ne doit pas empêcher les opposants congolais d'œuvrer au développement de leur pays". Entre 3000 et 5000 Congolais, selon différentes estimations, ont trouvé la mort pendant la guerre civile qui avait opposé de juin à octobre 1997 les partisans de l'ancien président Pascal Lissouba à ceux de l'actuel chef de l'Etat, Dénis Sassou N'Guesso. |
Le Congo et le Brésil signent quatre accords de coopération |

Les gouvernements congolais et brésilien ont signé, mardi, quatre nouveaux accords dans les domaines de la Santé et de l'Agriculture en vue de renforcer la coopération entre les deux pays, au terme d'une visite d'un peu plus de 24 heures du président Luiz Inacio Lula da Silva à Brazzaville.
Ces accords portent notamment sur un appui aux programmes congolais de lutte contre le paludisme et le SIDA, la formation des ressources humaines et le transfert de technologie, ainsi que la culture de la canne à sucre et la culture du palmier à huile.
"Ces accords inaugurent une nouvelle ère dans les relations entre le Congo et le Brésil. En quittant, le Congo, je suis certain que nous avons planté un nouvel arbre dans les relations entre nos deux Etats", a déclaré M. Lula da Silva, lors d'une conférence conjointe avec son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.
"Notre visite au Congo est un nouveau départ dans les relations fructueuses entre les deux pays", s'est encore réjoui le chef de l'Etat brésilien, qui a ajouté que Brasilia est en train de prendre une décision au sujet de la dette congolaise estimée à 400 millions de dollars américains. Il a proposé de la transformer en offre de service, ou de l'effacer en respectant les accords du Brésil vis-à-vis du Club de Paris.
"Dans les prochains jours, nous prendrons une décision pour le traitement de la dette congolaise", a insisté le président Lula da Silva, réaffirmant la disponibilité de son gouvernement à avancer dans les négociations en vue de parvenir à une solution à travers des accords spécifiques reflétant la solidarité du Brésil envers le continent africain.
De son côté, le chef de l'Etat congolais a invité les hommes d'affaires brésiliens à investir au Congo, car de nombreuses opportunités existent dans son pays. "Je vous appelle à venir investir au Congo", a lancé Sassou Nguesso, à l'ouverture d'un séminaire des hommes affaires brésiliens et congolais, destiné à la présentation des opportunités des deux pays.
Cette visite est la première qu'effectue un président du Brésil au Congo depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux Etats depuis mars 1980. M. Lula da Silva a quitté Brazzaville mardi après-midi pour l'Afrique du Sud, troisième étape d'une tournée africaine qui l'a déjà conduit au Burkina Faso. |
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