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Pascal Affi N'guessan
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Présent au Burkina Faso dans le cadre des "20 ans de renaissance démocratique", le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan a animé une conférence de presse, le 17 octobre 2007 à Ouagadougou. Il a fait le point sur la situation de la crise dans son pays et a émis des doutes sur la tenue des élections en Côte d’Ivoire en mars 2008.
"Par rapport à l’année 2006, la situation actuelle en Côte d’Ivoire est très encourageante et rassurante", a mentionné d’entrée de jeu, le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, au cours d’une conférence de presse, le mercredi 17 octobre 2007 à Ouagadougou. Séjournant au Burkina Faso à la faveur de la célébration des "20 ans de renaissance démocratique", le président du FPI a expliqué à la presse que l’environnement socio-politique actuelle est à la décrispation dans son pays.
Selon lui, depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, les acteurs politiques de la Côte d’Ivoire ont révisé leur position et manifestent plus d’engagement, de sincérité et de volonté d’aller à la paix. Pascal Affi N’Guessan a cité comme exemple révélateur le démantèlement de la zone de confiance et la possibilité des militants du FPI de se rendre au Nord de la Côte d’Ivoire sans être inquiétés et vice-versa. Parlant d’un plus grand changement, il a souligné que tous les déplacés de guerre de la zone Nord de la Côte d’Ivoire ont commencé à y retourner. |
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A propos des retards dans le processus, relevés par le secrétaire général de l’ONU, le président du FPI a reconnu qu’il y a effectivement des retards que tout le monde constate. "Nous le déplorons tous et nous sommes tous soucieux de ce que le processus avance plus vite", a indiqué M. N’Guessan. Il a laissé entendre qu’ils ne sont pas particulièrement inquiets parce que les retards ne sont pas liés à une obstruction, à une volonté de bloquer ou d’empêcher le processus d’avancer.
"Je pense que les chances de ne pas tenir l’élection présidentielle en mars 2008 sont grandes. Le risque de ne pas tenir cette élection en mars 2008 existe", a confié Pascal Affi N’Guessan. En tous les cas, la préoccupation du FPI, selon son président, est que l’élection se tienne le plus rapidement possible, au plus tard en juin 2008. Il a laissé entendre que "mars 2008 pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, c’est trop juste, vu le traitement des données et les différentes vérifications".
Quant aux audiences foraines, le président du FPI a indiqué qu’elles ont effectivement démarré, mais qu’il n’y a pas d’affluence, ce qui donne l’impression que le processus n’a pas été enclenché. Il a précisé que l’opération est effective dans 25 localités de la Côte d’Ivoire et que le processus ne se grippera pas.[...] |

Evoquant la démocratie, il a mis en exergue le fait qu’il y a des problèmes d’ancrage des valeurs démocratiques dans les sociétés africaines. "On ne crée pas un parti politique pour accéder au pouvoir cinq ans après. Mais c’est un jeu et les différents acteurs devraient le comprendre, en formant surtout leurs militants politiquement. Il faut éviter de ramener la question de la démocratie à l’alternance et penser que tous les moyens sont bons pour parvenir au pouvoir", a suggéré Pascal Affi N’Guessan.
Le FPI collabore-t-il avec d’autres partis politiques du Burkina Faso ? Le président dudit parti a affirmé collaborer avec nombre de partis politiques dont le PDP/PS et l’UNDD dans le cadre de l’Internationale socialiste. Concernant la pré-campagne en Côte d’Ivoire, le FPI, selon son président est en action sur le terrain. Sur la question du foncier rural en Côte d’Ivoire et l’intérêt des Burkinabè, Pascal Affi N’Guessan a demandé d’arrêter d’indexer le foncier rural comme étant la source des problèmes. |

Il a laissé entendre que les conflits fonciers en Côte d’Ivoire opposent plus des Ivoiriens entre eux que des Ivoiriens à des étrangers. "Mais cette réalité n’est pas connue de l’extérieur", mentionne-t-il. Et d’ajouter que ce qui se passe, c’est que "les conflits qui se produisent sont des conflits économiques. Et un conflit économique a sa source dans la pénurie. Ce n’est pas parce que l’autre est de nationalité burkinabè ou malienne que je vais renoncer à défendre mes intérêts économiques," a indiqué le président du FPI.
Il a indiqué que le plus important est que les hommes politiques arrêtent d’instrumentaliser ces questions. Quant à la division des autres partis politiques ivoiriens par le FPI, Pascal Affi N’Guessan a nié cette accusation : "Malheureusement, nous n’avons pas la culture du banditisme politique au FPI pour débaucher les cadres des autres partis".
Sidwaya
www.lefaso.net |

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