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Robert Mugabe et Thabo Mbeki
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BBC |
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Un hebdomadaire zimbabwéen rapportait la semaine dernière la nouvelle selon laquelle le président du Zimbabwé, Robert Mugabe avait désigné quatre successeurs potentiels, parmi lesquels ne figurait pas l'actuelle vice-présidente Joyce Mujuru.
Le « Zimbabwe Independent », hebdomadaire local respecté, affirme que Mugabe aurait dit au président sud-africain Thabo Mbeki que les quatre candidats sérieux à sa succession étaient Emmerson Mnangagwa, Sydney Sekeramayi, John Nkomo et Simba Makoni. Tous les quatre sont des membres hauts placés du bureau du Zanu-PF, le parti au pouvoir.
Mnangagwa est le ministre du logement rural, Nkomo est le speaker du parlement, Serekamayi est ministre de la défense et Makoni ex-ministre des finances. Mugabe n’a pas mentionné le nom de la vice-présidente, Joyce Mujuru, ni celui du gouverneur de la banque centrale du Zimbabwé Gideon Gono, à qui on prête des ambitions présidentielles.
A 83 ans, Mugabe aurait également ajouté qu’il devait se présenter aux élections présidentielles l'année prochaine afin de maintenir l’unité au sein de son parti qui est divisé. Le porte-parole de la présidence, George Charamba, a démenti les écrits du « Zimbabwe Independent » en disant "qu'il ne fallait pas perdre de temps à débattre sur des spéculations". Mujuru, qui fut la première femme vice-présidente du Zimbabwe fut un temps pressentie comme possible présidente, mais serait tombé en disgrâce.
Selon « L’independent », Mbeki qui joue actuellement le rôle de médiateur entre le Zanu-PF et l’opposition, a demandé à Mugabe qui était son possible successeur, afin que les pays de la région puissent aider à préparer la transition. Mugabe aurait anticipé des problèmes pour les quatre candidats possibles et souligné que c’était pour cette raison qu’il devait se représenter. |