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Le gouvernement camerounais s'oppose à la hausse du prix du ciment |

Le gouvernement camerounais a demandé aux Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM), filiale du groupe français LAFARGE basée à Douala, capitale économique du pays, de surseoir à la hausse du prix du ciment sur l'ensemble du territoire national, a appris mardi la PANA de source officielle.
On rappelle que la semaine dernière, CIMENCAM avait décidé unilatéralement d'ajouter 300 francs CFA sur le prix du sac de ciment de 50 kg, portant ce prix de 4.500 francs CFA à 4.800 FCFA, soit une hausse de 7%. Cette décision a soulevé un tollé général au pays, certains syndicats et mouvements de consommateurs menaçant d'organiser des manifestations de protestation au cas où cette entreprise, qui a le monopole de la production du ciment au Cameroun, maintiendrait ces prix.
Le gouvernement camerounais évoque "la conjoncture actuelle, marquée par la baisse du pouvoir d'achat des populations" pour expliquer la réaction de rejet de la hausse du prix du ciment. Une concertation élargie à tous les acteurs de la filière-ciment au Cameroun a été ouverte. "Un tel processus, bien mené devrait aboutir à une solution équilibrée et mutuellement avantageuse", a estimé le ministre du Commerce, Luc-Magloire Mbarga Atangana.
Au cours d'une rencontre en mars 2007 entre le gouvernement camerounais et le groupe LAFARGE, il avait été décidé que toute hausse du prix devrait faire l'objet d'une concertation mutuelle, rappelle-t-on. Le ravitaillement du marché national par CIMENCAM connaissant d'énormes difficultés, le directeur général, Jean-Pierre Boullicaut, a annoncé en août dernier une amélioration de 65.000 tonnes supplémentaires par an dès février 2008.
La production de CIMENCAM devrait passer de 95.000 tonnes par an à 1.600.000 tonnes par an, grâce à un financement de 18 milliards de FCFA. La hausse du prix du sac de 50 kilogrammes de ciment au Cameroun intervient au moment où le chef de l'Etat, Paul Biya, dans une récente circulaire, prescrivait au gouvernement une pause fiscale et un climat social apaisé. Le groupe LAFARGE est l'actionnaire majoritaire de CIMENCAM avec 45% d'actions contre 43% à l'Etat du Cameroun. |
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Retrait de la licence à un opérateur de téléphonie mobile au Bénin |

Le gouvernement béninois vient de retirer la licence d'exploitation à l'opérateur de téléphonie mobile "TELECEL Bénin-SA", pour non respect des clauses contractuelles, annonce un communiqué du Conseil extraordinaire des ministres tenu lundi soir à Cotonou.
Selon ce communiqué, dont la PANA a obtenue une copie ce mardi, le gouvernement a décidé de retirer la licence d'exploitation accordée à "TELECEL Bénin-SA" et de l'accorder concomitamment à "ETISALAT", actionnaire majoritaire de "ATLANTIQUE TELECOM", elle-même actionnaire majoritaire de "TELECEL Bénin-SA", suite à un désaccord fondamental entre les actionnaires.
Cette décision du gouvernement vise, précise-t-on, à préserver la continuité du service, les emplois directs et indirects créés par la société TELECEL Bénin-SA, à qui la licence pourrait être rétrocédée en cas d'entente entre les parties concernées.
Le 06 septembre dernier, rappelle-t-on, le gouvernement béninois avait signé un protocole d'accord avec ce même opérateur, au terme duquel la société s'engageait notamment à signer la nouvelle convention et le nouveau cahier des charges en vigueur dans le domaine de la téléphonie et à payer la somme de 15 milliards de FCFA, au plus tard le 6 octobre, correspondant à la première tranche du montant de la nouvelle licence.
Avant la signature de cet accord, le réseau d'exploitation de la société de télécommunication avait été suspendu durant tois mois, au même titre que celui d'un autre opérateur, "Areeba".
A la date du 18 octobre, "TELECEL Bénin-SA" n'avait respecté aucune de ces deux échéances contractuelles, en raison de désaccord entre les actionnaires, regrette le gouvernement dans son communiqué. |
La création de la Société de développement du coton remise en cause |

Le gouvernement béninois vient d'abroger le décret créant la Société de développement du coton (SODECO), pour irrégularité dans la procédure, selon une décision du Conseil extraordinaire des ministres tenu lundi soir à Cotonou.
Selon le communiqué de la réunion, dont la PANA a obtenu une copie, le gouvernement a décidé "d'abroger le décret n° 2007-462 du 12 octobre 2007 portant création de la Société pour le développement du coton (SODECO) et approbation de ses statuts", en raison des irrégularités constatées dans la procédure ayant abouti à la création de ladite société.
Créée suite à la cession de l'outil industriel de la Société nationale de promotion agricole (SONAPRA), la "SODECO" est une société d'économie mixte d'égrenage de coton avec un capital social de 35 milliards de FCFA équivalant à la valeur de cet outil industriel et réparti entre la Société commune de participation (SCP) 45%, l'Etat 35%, les collectivités locales 5%, les producteurs 5% le personnel de la SONAPRA 3%, le public béninois et étranger 7%.
Ce transfert des usines d'égrenage de coton à une nouvelle société ne signifie pas, selon les autorités béninoises, la disparition ou la liquidation de la SONAPRA, la principale société de commercialisation du coton du pays, qui "continuera d'exister en recentrant dorénavant ses actions sur ses missions originelles de diversification agricole et de promotion de nouvelles filières agricoles intégrées", selon le communiqué du gouvernement.
La cession de cet outil industriel avait été contestée surtout par les travailleurs de ladite structure, qui dénoncent des irrégularités dans la procédure, rappelle-t-on. |
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