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L'excision serait pratiquée dans une trentaine de pays africains |

Les mutilations sexuelles féminines reculent lentement en Afrique mais 28 pays les pratiquent encore avec, d'un pays à l'autre, une grande variation de la proportion de femmes excisées, affirme un rapport de Institut national d'études démographiques (INED) rendu public mardi à Paris. Le document indique que la proportion de femmes excisées, qui variait de 1,4% au Cameroun à 96% en Guinée au début des années 2000, et que l'excision concerne généralement les jeunes filles avant l'âge de 15 ans et entraîne de nombreux problèmes de santé, variables selon le type et la gravité de la lésion.
La pratique des mutilations sexuelles féminines est souvent présentée comme la conséquence d'injonctions religieuses, notamment de l'islam, souligne le texte, avant d'ajouter que l'excision était pratiquée en Afrique bien avant l'arrivée des religions monothéistes et qu'aucun texte religieux ne permet de la justifier. Le rapport démontre qu'il n'y a pas de relation entre la diffusion de l'islam dans un pays et la proportion de femmes qui y sont excisées. En Ethiopie, par exemple, les trois quarts des femmes sont excisées alors qu'un tiers seulement de la population est musulmane. Par contre au Niger, seuls 2% de femmes sont excisées alors que le pays est presque entièrement musulman. En revanche, le Mali, également musulman, plus de 90% de femmes sont excisées.
Dans les pays d'Afrique du Nord, l'Algérie, la Libye, mais aussi la Tunisie et le Maroc, l'excision n'y existe pas alors que la quasi-totalité de la population est de confession musulmane. Intitulé "Les mutilations sexuelles féminines : le point sur la situation en Afrique et en France", le rapport indique cependant que l'excision est par ailleurs en recul dans ces pays. Dans le monde, révèle le document, 100 à 140 millions de filles et de femmes ont subi une mutilation sexuelle. Près de 5% des victimes vivent dans des pays du Nord, soit plus de 6,5 millions de filles et de femmes. Elles résident principalement dans les pays européens d'immigration africaine ainsi qu'en Amérique du Nord. |
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Washington dément l'installation de AFRICOM en Mauritanie |

L'ambassade des Etats-Unis à Nouakchott a déclaré, mardi, que l'installation du Commandement militaire africain unifié pour l'Afrique (AFRICOM) en Mauritanie "n'était pas à l'ordre", réagissant à une rumeur persistante relative à ce projet américain et à l'hostilité de l'opposition quant à son éventuel établissement en territoire mauritanien.
Dans un communiqué rendu public dans la capitale mauritanienne, l'ambassade US affirme que les Etats-Unis "n'ont pas engagé et n'ont nullement l'intention d'engager de pourparlers avec le gouvernement mauritanien sur l'éventualité d'une présence quelconque d'AFRICOM en Mauritanie, même si certains bureaux de ce commandement peuvent éventuellement être installés sur le continent africain".
Elle rappelle que la décision de Washington de créer ce commandement pour l'Afrique, annoncée en 2007 par le président George Bush, "marque le début d'une nouvelle ère où les problèmes de sécurité en Afrique peuvent être traités à partir d'une perspective centrée sur l'Afrique", ajoutant que AFRICOM sera un nouveau type de commandement axé sur le renforcement de la sécurité africaine et sur la réponse à toute crise éventuelle.
Le communiqué indique enfin que AFRICOM, qui a pour objectif d'avoir une Afrique plus sécurisée, "vise à superviser et à valoriser la coopération en matière de sécurité et de nombreuses autres activités et programmes déjà en cours entre l'armée américaine et les partenaires africains, sans y installer la moindre force militaire". |
Bozizé reconnaît les bavures de l'armée centrafricaine |

Le président centrafricain, François Bozizé, a reconnu l'existence des bavures commises par les Forces armées centrafricaines dans le nord de son pays confronté depuis plusieurs mois à une rébellion armée.
"Je ne nie pas qu'il y ait eu des bavures. Comme dans toute opération militaire, hélas. Et de part et d'autre, comme vous le savez", a-t-il affirmé dans une interview accordée à l'hebdomadaire Jeune Afrique paru lundi.
"Quand je suis informé de ce genre de dérapage, je sévis avec rigueur : des militaires ont été rétrogradés, cassés, sanctionnés ou renvoyés dans leurs foyers", a ajouté le président Bozizé.
L'ONG américaine Human Rights Watch (HRW) avait, rappelle-t-on, publié en septembre dernier un rapport accusant les Forces armées centrafricaines dont la garde présidentielle de procéder à des incendies de villages et à des exactions sommaires dans le nord du pays.
HWR a en outre accusé les forces françaises présentes en Centrafrique de "fermer les yeux" face aux bavures commises par l'armée centrafricaine dans des zones présumées favorables aux mouvements rebelles en lutte contre le gouvernement de Bangui. |
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