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Gabriel Rufyiri
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amnistiainternacional.org |
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Un montant annuel équivalent aux budgets de fonctionnement d'au moins cinq ministères sera nécessaire pour entretenir plus dignement les familles de quatre chefs d'Etat burundais actuellement à la retraite et celles d'autant de veuves de présidents décédés, selon des estimations de l'Observatoire de lutte contre la corruption, les malversations économiques et financières (OLUCOM, indépendant).
Selon le président de l'OLUCOM, Gabriel Rufyiri, qui animait mardi une conférence de presse à Bujumbura, un décret portant statut du chef de l'Etat à l'expiration de son mandat promulgué le 25 septembre dernier prévoit quelque trois milliards de Francs burundais (environ 3 millions de dollars américains) pour leur entretien.
Le président de l'OLUCOM a crié au scandale à l'idée de savoir que quelques individus vont bientôt absorber à eux seuls le cumul des budgets annuels de fonctionnement de ministères stratégiques comme ceux de l'Energie et des Mines, de la Planification du développement et de la Reconstruction, de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, ainsi que celui à la Présidence chargé de la Bonne gouvernance et de l'Inspection générale de l'Etat.
Parmi les besoins des anciens dignitaires à couvrir sur le dos du contribuable, figurent l'intendance, le loyer des bureaux et résidences, l'achat et l'entretien du charroi, l'eau, l'électricité, les télécommunications, le personnel domestique, administratif et de sécurité, la scolarité des enfants de moins de dix-neuf ans ou encore les soins de santé au pays ou à l'étranger, selon la teneur du décret fournie par le fervent défenseur de la bonne gestion des deniers publics au Burundi.
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M. Rufyiri a, par ailleurs, fustigé énergiquement le cumul des avantages dus aux ex-chef d'Etat qui jouissent déjà de privilèges matériels consistants en tant que sénateurs à vie, comme le veut la Constitution aujourd'hui en vigueur dans le pays.
"L'OLUCOM n'est pas contre le traitement digne des anciens serviteurs de la nation, mais s'insurge plutôt contre le mauvais partage du gâteau national qu'on veut donner à quelques-uns pendant que nombre d'autres citoyens ordinaires croupissent dans la misère", a-t-il expliqué en substance, rappelant, de surcroît, que le Burundi arrive en cinquième position des pays les plus pauvres au monde.
Sur le plan extérieur, le président de l'OLUCOM a enfin averti le gouvernement que les bailleurs de fonds internationaux risquent de voir d'un mauvais œil le gaspillage des deniers publics au moment où le Burundi cherche vainement des appuis pour combler les déficits budgétaires chroniques dans bien des domaines de l'économie nationale. |
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