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Bozizé réclame pour son pays 800 milliards CFA à URAMINES |

Le président François Bozizé a exigé de la société URAMINES, de reverser 800 milliards FCFA à l'Etat centrafricain représentant les droits de son pays dans l'Offre publique d'achat (OPA) ayant consisté en la vente de l'exploitation des mines d'uranium à la société française AREVA.
"Alors que cette société a reversé à la Namibie et à l'Afrique du Sud leurs droits respectifs suite à cette OPA, URAMINES refuse de payer ses droits à la Centrafrique", a indiqué le président centrafricain, au cours d'une conférence de presse vendredi à Bruxelles.
M. Bozizé a averti qu'"en cas de refus de paiement de la part qui revient à la Centrafrique, le gouvernement interdira au personnel d'AREVA de se rendre sur le site pour entamer les prospections en vue de l'exploitation des minerais d'uranium".
Exploitant les mines d'uranium en Afrique du Sud, en Namibie et le gisement de l'uranium de Bakouma en Centrafrique, URANMINES a vendu le 03 août 2007, l'ensemble de ses titres à AREVA, au cours d'une transaction, par une OPA à la Bourse de Londres, pour un montant de 2,5 milliards de dollars US, soit 1.300 milliards de FCFA. |
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La Barclays Bank of Kenya émet des obligations de société |

La Barclays Bank of Kenya va émettre des obligations de société pour un montant de 75 millions USD au cours des deux à trois prochaines années, en vue de financer son expansion et accroître son portefeuille de prêts, dans le cadre d'une opération qui devrait attirer des gestionnaires de fonds internationaux, a annoncé la direction de la banque, vendredi.
Adan Mohamed, le directeur général de Barclays Bank, a dit aux gestionnaires de fonds et investisseurs que les obligations à court terme seraient vendues à un large éventail d'investisseurs institutionnels tels que les sociétés d'assurance, les gestionnaires de fonds et autres financiers.
Il a noté que ces derniers constituaient une portion substantielle du pool d'investisseurs à qui s'adressent ces obligations.
"Les titres à long terme vont faciliter l'utilisation des bénéfices en finançant les prêts à terme mais aussi permettre de financer la stratégie d'expansion de son produit", a indiqué M. Mohamed.
La Barclays Bank est en train de mettre rapidement en place une stratégie bancaire en milieu rural destinée à soutenir sa présence dans les plus petites villes et centres commerciaux régionaux du Kenya, en vue de relancer sa présence sur le marché près d'une décennie après avoir fermé certaines de ses filiales rurales.
Il y a près de 10 ans, la banque se débarrassait des petits épargnants avec moins de 100 USD dans leurs comptes, au motif que les petits épargnants augmentaient ses coûts opérationnels tout en étant moins rentables.
Selon M. Mohamed, les obligations de société ont été arrangées par Absa Capital, une filiale banque d'investissement de Barclay's Capital pour l'Afrique et Barclays Financial Services, sa filiale locale banque d'investissement au Kenya.
L'Autorité de régulation des marchés financiers (CMA) a donné son feu vert pour l'émission de ces obligations et les obligations de société devraient être cotées à la Bourse de Nairobi, Nairobi Stock Exchange (NSE).
M. Mohamed a indiqué que la Banque centrale du Kenya a également accepté l'émission de ces obligations de société.
"Cette émission met en relief le rôle de Barclays en tant que première banque à commercialiser des produits et services novateurs, et démontre en outre la position et l'engagement de la banque à développer les marchés financiers", a-t-il ajouté. |
Des entreprises mauritaniennes réclament 7 millions USD à Woodside |

Un pool de six entreprises mauritaniennes, coordonné par la Société générale de consignation (SOGECO), réclame 7 millions de dollars US à la compagnie pétrolière australienne Woodside, à la suite d'une plainte collective enregistrée à la Chambre commerciale du Tribunal régional de Nouakchott.
Les entreprises mauritaniennes se fondent sur "des factures non honorées relatives à des prestations de services (main-d'œuvre portuaire, douanière, impôt…)", selon un document fourni vendredi à la PANA à Nouakchott par une source proche du collectif des entreprises.
La Chambre commerciale du Tribunal de Nouakchott a déjà rendu mercredi dernier une ordonnance de saisie arrêt sur les comptes de l'opérateur pétrolier australien ouverts dans toutes les banques de la place, bloquant un montant liquide évalué à environ 800 millions de francs CFA.
Cette mesure est prise dans une situation "d'urgence" en audience de référé et a "un caractère purement conservatoire", en attendant la solution du litige sur le fond, selon le Tribunal.
Woodside conteste la réalité de la dette, dénonce "un chantage" et estime avoir toujours réglé intégralement les factures des différentes prestations de services dont elle a bénéficié.
L'entreprise australienne, qui exploite actuellement le champ pétrolier Chinguitti, vient de vendre tous ses actifs à un opérateur malaisien, PETRONAS et devrait cesser toute activité à partir de janvier 2008.
Les avocats des entreprises mauritaniennes soutiennent que la réclamation de leurs clients est basée sur des faits matériels et la loi. Ceux de Woodside pointent du doigt une action en justice "qui pose le problème de la sécurité de l'investissement" dans un pays qui affiche la volonté et l'ambition d'offrir un environnement juridique sécurisant aux investisseurs étrangers. |
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