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La présidente du Parlement nigérian ''cède sa place'' |

Après s'être accrochée à son fauteuil pendant des semaines en dépit de son inculpation à propos des contrats attribués pour la rénovation de sa résidence, la présidente de la Chambre des représentants du Parlement du Nigeria, Patricia Etteh, a enfin cédé sa place mardi.
La décision de Mme Etteh, qui survient après une pression massive à l'échelle nationale, a été suivie par l'élection d'un président temporaire, qui présidera le débat sur le rapport du panel qui a enquêté sur les contrats d'un montant de 628 millions de nairas (5 millions USD) attribués pour la rénovation de sa résidence officielle et celle de son adjoint.
Un député de l'Etat de Benue (centre), Tenrugu Tsegba, a été élu en tant que "président du Parlement temporaire". Avant de se retirer, Mme Etteh, 54 ans, a dit n'avoir jamais voulu assister au jugement de son propre procès et a regretté la crise déclenchée par cette question. "Soyons calmes et examinons le rapport du panel Idoko objectivement", a déclaré la première femme à occuper le poste de président de la Chambre des représentants du Parlement dans l'histoire du Nigeria.
Auparavant, dans la journée, des centaines de personnes avaient marché sur l'Assemblée nationale pour protester contre le maintien de la présidente du Parlement à son poste, bien que le panel a dit qu'elle et d'autres membres de la Chambre n'ont pas suivi la procédure normale dans l'attribution des contrats faramineux.
Mais les agents de sécurité avaient barricadé les portes du Parlement national, empêchant ainsi les protestants d'accéder au complexe. La crise provoquée par la question des contrats a immobilisé les activités de cette Chambre de 360 membres et causé le décès d'un député, Aminu Safana, qui s'est effondré et a rendu l'âme durant une bagarre entre les partisans et les opposants de la présidente du Parlement dans l'enceinte de la Chambre. |
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Les Erythréens se réfugient en Ethiopie pour fuir la dictature |

La tyrannie pousse les Erythréens à fuir en masse leur pays, obligeant de fait l'Ethiopie, le voisin direct, à envisager la création de deux camps supplémentaires pour faire face à l'afflux escompté de demandeurs d'asile.
D'après Eyob Awoke, coordinateur du camp de Shimelba (qui existe déjà), dans la région du Tigray, dans le nord de l'Ethiopie, l'afflux de réfugiés a augmenté ce mois-ci de plus de 700, contre 300 arrivés en octobre de l'année dernière. La population de réfugiés dans le camp de Shimelba était de 15.068 ce lundi, dont le tiers se compose de déserteurs de l'armée érythréenne, parmis eux des colonels et des commandants.
Selon M. Eyob, les derniers arrivants ont déploré l'expansion de la persécution religieuse et politique par les autorités érythréennes et la dégradation de la situation économique du pays. "Nous envisageons d'ouvrir un nouveau site pour accueillir les réfugiés car leur nombre va croissant. Il faut, sans aucun doute, ouvrir un autre site".
"Nous avons choisi deux sites qui peuvent accueillir entre 15.000 et 20.000 personnes. Nous sommes maintenant à la recherche de sources d'eau", a expliqué M. Eyob. Les réfugiés érythréens, qui ont parlé à la PANA, ont affirmé que leur pays se décomposait de jour en jour à cause du régime autoritaire du président Isaias Aferworki.
Ils accusent le président de réduire les espoirs du peuple de construire une nation prospère et démocratique et d'employer la tyrannie pour contraindre les citoyens à s'espionner entre eux, tout en limitant leur liberté de mouvement. "Le régime est rempli d'espions. Dans l'armée, personne ne peut parler de politique ou de questions de routine aux soldats car dans chaque activité militaire il y a des espions du gouvernement" a regretté Negussie Bahta, un ex-soldat.
Le régime érythréen ne tolère pas la foi protestante ni les témoins de Jéhovah. Dans la même veine, Teklaweine Belay, également un ancien membre de l'armée érythréenne, a expliqué que la principale cause de la fuite des populations de ce pays, est le régime en place. "Dans l'armée, nous ne nous faisons jamais confiance. Ici [dans le camp de réfugiés] nous vivons une situation meilleure. Nous jouissons d'un meilleur respect des libertés individuelles comparée à la situation en Erythrée".
"Il est vrai que la vie est difficile dans un camp de réfugiés car nous n'avons pas assez à manger. Mais notre culture d'entraide nous permet de nous sentir bien". "Le régime autocratique en Erythrée doit être renversé. Il faut un régime démocratique en lieu et place, qui sera du côté du peuple", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, les autorités éthiopiennes sont en état d'alerte totale pour enregistrer tous les réfugiés en provenance du côté érythréen de leur frontière commune. La majorité des réfugiés sont des jeunes hommes échappant à la conscription forcée au service militaire obligatoire qui, disent- ils, se déroule sous le couvert du service national pour tous les élèves en dernière année du cycle secondaire.
D'après M. Eyob, 90% de la population des réfugiés du camp de Shimelba, sont des jeunes et la plupart sont des hommes. |
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