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L'Harmattan confirme le procès en diffamation du 8 novembre |

Un responsable de la maison d'édition parisienne l'Harmattan, Babacar Sall a confirmé vendredi le procès pour diffamation prévu le 8 novembre devant la 17è Chambre du tribunal de Paris contre l'éditeur et le journaliste et écrivain sénégalais, Abdou Latif Coulibaly.
"Nous sommes effectivement convoqués au tribunal de Paris le 8 novembre", a déclaré à la PANA, M. Sall, directeur de publication de l'Harmattan et auteur d'un livre contre le chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade intitulé "Le Stagiaire".
Il a précisé que les chefs d'accusation portent principalement sur l'ouvrage de Abdou Latif Coulibaly intitulé "Loterie nationale sénégalaise. Chronique d'un pillage".
Assurant que le livre de l'écrivain et journaliste sénégalais repose sur des "pièces vérifiables", le directeur de publication de l'Harmattan voit dans le procès du 8 novembre la main du régime du président Wade.
"(…) Le régime [de Wade] nous attaque au tribunal pour masquer sa responsabilité directe dans la production de la criminalité économique et politique au Sénégal", a estimé M. Sall qui regrette que les faits révélés par M. Coulibaly ne "fassent pas l'objet d'investigations judiciaires au Sénégal".
"En tant qu'éditeur, nous continuerons, quel que soit le coût, à mettre l'édition au service de l'éthique, de la justice et de l'engagement", a-t-il encore dit. |
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Sur la sellette, le ministre malien des Mines se défend |

Le ministre malien des Mines, de l'Energie et de l'Eau, Hamed Sow, contre qui l'Office européen de lutte contre la fraude (OLAF) a ouvert une enquête administrative pour des soupçons de "conflits d'intérêts" lorsqu'il était directeur général du Centre de développement de l'entreprise (CDE, un organe de l'UE), s'est défendu, vendredi à Bamako, d'avoir "favorisé l'attribution de subventions par le CDE à des entreprises maliennes".
Au cours d'une conférence de presse, M. Sow a vigoureusement démenti "les allégations et les accusations sans fondement diffusées par de nombreux journaux de la place", en relayant à souhait un document de l'OLAF transmis en septembre au Premier ministre d'alors, Ousmane Issoufi Maïga.
Dans ce document de l'OLAF, M. Sow, ancien chef d'unité, puis directeur du CDE, est accusé, à la suite de "dénonciations internes", de créer des conflits d'intérêt dans l'attribution des fonds du CDE à des entreprises maliennes ou sénégalaises dont il serait actionnaire.
"Je ne suis pas et je n'ai été actionnaire dans aucune entreprise de ces deux pays. Vous pouvez le vérifier dans les cabinets de notaires de ces pays. Je vous donne ma parole", a-t-il affirmé, reprochant aux journalistes maliens leur traitement "biaisé" de l'information.
"Ce que je déplore, c'est qu'aucun journal ne soit venu vers moi pour entendre ma version des faits", a-t-il lancé.
Contrairement à ce qui a été écrit par les journaux, aucune mission de l'OLAF n'a séjourné au Mali et encore moins pris des contacts avec des notaires et d'autres opérateurs du monde des affaires, a dit, par ailleurs, M. Sow, précisant cependant qu'une mission de l'OLAF s'est rendue au Sénégal pour enquêter.
Selon le ministre, toute cette cabale contre sa personne est le fait d'un ancien chef du service informatique du CDE (un Britannique). "Pour avoir dilapidé plus de 2 millions d'euros dans une prétendue réforme du système informatique, je l'ai relevé de son poste. C'est alors qu'il a envoyé un courrier anonyme à certains responsables du CDE affirmant que j'ai accordé plus de faveurs à des entreprises maliennes dont je serais actionnaire".
M. Sow d'ajouter que sa gestion au CDE n'a jamais été remise en cause au lendemain de sa démission. Il en veut pour preuve la bonne note que le Conseil d'administration de cette institution lui a attribué dans une note interne.
"Le Conseil d'administration du CDE m'a adressé ses remerciements pour les réformes et la modernisation que j'ai initiées au cours de mes deux ans et demi à la tête de l'institution. Mes qualités managériales ont permis d'amorcer l'amélioration de la productivité du CDE, permettant, entre autres, au Centre d'engager la totalité de son budget opérationnel en 6 mois, d'établir des procédures standardisées avec l'obtention et le maintien de la certification ISO", a précisé M. Sow.
Présente également à la conférence de presse, la ministre malienne des Relations avec les institutions, porte-parole du gouvernement, Mme Diabaté Fatoumata Guindo, a indiqué que des dispositions ont été prises par le ministre de la Justice afin que l'enquête se déroule dans la transparence requise.
Selon elle, "le gouvernement entend gérer cette affaire en toute responsabilité et dans la sérénité et attendra avec intérêt les résultats de l'enquête". |
Faure Gnassingbé appelle les Togolais à la réconciliation nationale |

Le président togolais, Faure Gnassingbé a vivement félicité jeudi soir ses compatriotes pour leur mobilisation lors des élections législatives du 14 octobre, estimant que cela traduit leur adhésion à la politique de réconciliation nationale.
"Vous avez marqué à travers ces élections, votre totale adhésion à la politique de réconciliation nationale que nous avons engagée depuis notre accession à la magistrature suprême», a-t-il déclaré dans un message radio télévisé.
"Nous devons continuer ensemble à élargir la voie qui nous mènera à la réconciliation totale», a ajouté le président togolais.
Il a estimé que les élections législatives «doivent définitivement cesser d'être un combat pour la vie pour redevenir une occasion offerte aux citoyens d'opérer un choix réel et libre entre les partis politiques et les candidats qui confrontent leurs mérites librement et leurs programmes».
«La longue marche vers la réconciliation ne fait que commencer. Nous devons aider la nation togolaise à se retrouver et à se réconcilier avec elle-même après 50 années de vie politique heurtée», a-t-il ajouté.
Il a promis de poursuivre la politique des réformes de «manière sereine et dans l'intérêt bien compris de tous», saluant «la maturité et la sagesse» des Togolais.
Le président Faure a réitéré son ouverture au dialogue avec l'opposition, lui promettant un statut qui va permettre de protéger ses droits et libertés.
«Un nouveau jour se lève pour notre pays. Après les conflits et les violences qui ont longtemps rythmé notre vie politique, nous devons aller résolument à la réconciliation nationale, à la paix profonde qui vient des cœurs et à l'unité nationale pour penser enfin au développement, au progrès et à la prospérité du Togo», a-t-il martelé.
Il a annoncé la mise en place rapide de la commission nationale chargée de faire la lumière sur les actes de violences à caractère politique dans le but de favoriser la réconciliation nationale.
Le message du président Faure survient deux jours après la proclamation des résultats des élections législatives du 14 octobre remportées par le parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple togolais (RPT) avec 50 des 81 sièges de l'Assemblée nationale.
Le principal parti de l'opposition, l'Union des forces de changement (UFC), est arrivé en deuxième position avec 27 sièges devant le Comité d'action pour le renouveau (CAR), crédité de quatre sièges. |
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