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La banque Rothschild veut ouvrir une succursale à Kinshasa |

La banque suisse Rothschild a engagé des discussions avec les autorités de la RD Congo afin d'obtenir l'autorisation d'ouvrir une succursale à Kinshasa, la capitale congolaise, a appris vendredi à Paris la PANA, de sources concordantes.
Selon les mêmes sources, le premier round de discussions entre les deux parties devrait avoir lieu en début de semaine prochaine à Bruxelles, suivi d'un second "dans quelques semaines" à Kinshasa.
"Sur le principe, l'autorisation d'installation devrait facilement être obtenu. Nous allons surtout discuter pour savoir quelle va être la valeur ajoutée de Rothschild à l'économie congolaise", a déclaré à la PANA, sous couvert de l'anonymat, un officiel congolais impliqué dans les discussions.
Le bureau de Rothschild à Kinshasa serait le premier en Afrique, si les négociations entre la banque suisse et les autorités congolaises aboutissaient. Spécialisé dans la banque, l'immobilier et les produits financiers, le groupe Rothschild est surtout implanté en Amérique latine avec une succursale à Montevideo, en Uruguay, en Asie avec des bureaux en Chine, à Taiwan et Hong-Kong. |
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Le Sénégal compte abriter un comptoir régional de l'or |

Le Sénégal nourrit l'ambition de devenir une plaque tournante dans le commerce de l'or et des métaux précieux et prévoit de réaliser de fortes transactions dans ce commerce.
"L'Afrique du Sud, grand producteur d'or et pionnier dans le domaine minier, est prêt aujourd'hui à étudier avec nous les conditions de participation à la création de ce comptoir", a déclaré mercredi à Dakar le ministre sénégalais des Mines et de l'Industrie, Madické Niang.
S'exprimant au cours d'une Journée portes ouvertes de l'or du Sénégal Oriental, il a indiqué que d'autres pays africains, tel que le Mali, sont en train d'être convaincus à adhérer à ce projet dont l'objectif consiste à l'étendre à tous les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Selon les autorités minières, le Sénégal commencera à produire ses premiers lingots d'or dans le troisième trimestre de 2008 à partir des mines de Sabadola, dans l'est du pays, dont le gisement autorise une production de 15 à 20 tonnes d'or par an sur une période de 10 ans.
Répondant aux soucis des organisations de protection de l'Environnement, le ministre sénégalais a affirmé que la population du village de Sabadola et des localités environnantes ne courre aucun risque de pollution de leur environnement. Il a indiqué que le gouvernement garantit le respect par les exploitants miniers de leurs obligations en matière de réhabilitation des sites exploités.
M. Niang a estimé que ce gisement sera plutôt "une source de croissance pour les populations de Sabadola et des localités environnantes qui, avec le développement de la petite mine et de l'orpaillage, disposeront d'emplois qui pourront leur permettre de faire face à la pauvreté". |
La SFI a financé 147.000 PME en Afrique de l'Ouest |

Quelque 147.000 Petites et moyennes entreprises (PME) ont été soutenues en Afrique de l'Ouest par la Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale intervenant en essentiellement dans le secteur privé, a déclaré son vice-président pour l'Afrique, M. Jyrki Koskelo, responsable des marchés globaux.
M. Koskelo, qui tenait une conférence vendredi soir dans le cadre d'une visite au Sénégal, a précisé que le niveau des interventions de la SFI en Afrique l'année dernière s'est élevé à 500 millions de dollars américains, expliquant que son institution n'intervient généralement "qu'en cas de crise".
"L'ensemble de cette enveloppe n'est pas allé au secteur privé", a-t-il tenu à indiquer, soulignant, sans plus de précision, que c'est "la majeure partie" de cette somme qui est allée au secteur privé du continent par le truchement du marché financier.
Le vice-président de la SFI a indiqué que son organisation va "de plus en plus recourir aux emprunts en monnaie locale" pour éviter les fluctuations du dollar ou de l'euro qui entraînent parfois des problèmes lors des remboursements entre le montant prêté et celui à rembourser à cause de l'évolution de ces devises.
Interrogé sur la place du secteur privé en Afrique, M. Koskelo a répondu : "Dans pratiquement tous les pays du continent, le secteur privé a gagné en croissance. Nous assistons à un développement de ce secteur même dans les domaines qui étaient jusque-là réservés aux Etats".
Evoquant la crise des surprimes aux Etats-Unis et ses éventuelles répercussions dans la zone CFA, le vice-président de la SFI a rassuré : "pour l'instant, il n'y a pas encore d'impact noté".
Pour lui, le risque est beaucoup plus grand avec les changements climatiques qui risquent de perturber l'environnement et les systèmes de production qui, à leur tour, auront des répercussions directes sur les systèmes économiques et financiers des pays africains. |
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