|
 |
  |

La secrétaire d'Etat française aux Affaires étrangères et aux Droits de l'homme, Rama Yade, a reçu les familles des dirigeants de l'ONG "l'Arche de Zoé" détenus au Tchad, pour leur préciser les "aspects concrets et matériels" de l'assistance du gouvernement français pendant leur détention à la prison civile de N'Djamena, indique un communiqué officiel parvenu samedi à la PANA.
Recevant une délégation des parents des personnes détenues depuis le 25 octobre au Tchad pour leur implication présumée dans le "trafic" de 103 enfants, Mme Yade a affirmé que la France a mis en place un dispositif de "protection renforcée" qui comprend une assistance médicale, des visites régulières du Consul de France et la fourniture de produits de première nécessité.
La secrétaire d'Etat "a pu informer les familles de la bonne arrivée des personnes arrêtées à N'Djamena et des dispositions exceptionnelles prises par les autorités tchadiennes (...) pour garantir leur sécurité et des conditions de détention optimales". "La secrétaire d'Etat a évoqué la convention de coopération judiciaire entre la France et le Tchad en rappelant que, désormais, la procédure était entièrement entre les mains des deux magistrats, français et tchadien", poursuit le communiqué. |
|

Au total, dix-sept Européens et quatre Tchadiens sont poursuivis pour "enlèvement de mineurs", "escroquerie", "complicité d'enlèvement de mineurs". Les prévenus, parmi lesquels trois journalistes, ont tous été regroupés vendredi à la prison civile de N'Djamena. Ils encourent jusqu'à 20 ans de travaux forcés, d'après le code pénal tchadien.
Selon le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, le président Sarkozy a plaidé auprès de son homologue tchadien, Idriss Déby, le sort des trois journalistes, souhaitant que leur cas soit dissocié de celui des dirigeants de "l'Arche de Zoé". Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Robert Ménard, était attendu ce samedi dans la capitale tchadienne où il espèrait obtenir la libération des trois journalistes : un reporter de l'agence Capa, un photographe de l'agence Synchro et une journaliste de France 3.
Le sort des autres personnes poursuivies dans cette affaire s'est assombri avec la publication d'un rapport conjoint UNICEF/HCR/CICR assurant que 85% des enfants concernés n'étaient pas des orphelins. Les trois organisations précisent par ailleurs que les enfants, qui devaient être évacués en France, ne viennent pas du Darfour, mais des villages tchadiens situés sur la frontière commune entre le Soudan et le Tchad. |
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 1 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|