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Mwai Kibaki président kenyan
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La police kenyane aurait exécuté au moins 454 civils entre juin et octobre et les aurait abandonnés dans les morgues, forêts et rivières des environs de Nairobi, la capitale kenyane, a révélé lundi la Commission nationale kenyane des droits de l'homme (KNCHR).
Dans un rapport, la Commission souligne qu'il y avait des preuves accablantes de l'exécution d'au moins 454 personnes dont les corps ont été déposés par des policiers dans une morgue de Nairobi.
Le président de la KNCHR, Maina Kiai, a déclaré que ces victimes sont des hommes âgés entre 17 et 35 ans, indiquant que les statistiques montrent que la majorité était des chauffeurs de voitures de transport public connues sous le nom de matatus, et des colporteurs.
S'exprimant au cours d'une conférence de presse, il a indiqué que la KNCHR, créée en 2002, a mené ses propres enquêtes à la suite d'informations selon lesquelles des centaines de corps étaient abandonnés dans une forêt près de Nairobi.
"Nous avons commencé nos investigations lorsque nous avons reçu des informations de la part des habitants de Ndong, faisant état de l'abandon de plusieurs corps dans la zone», a déclaré M. Kiai.
Selon lui, tous les corps retrouvés dans la forêt de Ndong portaient des marques de balles.
"Certaines de ces exécutions, si elles étaient avérées, constitueraient des crimes contre l'humanité dont on doit s'occuper de manière à assurer que les prétendues victimes auraient l'occasion réelle de déposer plainte auprès des autorités compétentes pour que des mesures soient prises sans crainte d'être persécutées», a déclaré M. Kiai.
Le porte-parole de la police, Eric Kiraithe, a nié toute responsabilité de la police dans ces «exécutions», reconnaissant toutefois qu'elle avait abattu plusieurs gangsters au cours de nombreuses fusillades. "Il se peut que la police ait abattu des criminels lors de fusillades et cela ne peut certainement pas être assimilé à des exécutions», a- t-il déclaré à une radio locale. |
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Un leader de l'opposition critique les législateurs en Gambie |

Le leader de l'United Democratic Party (UDP, principal parti d'opposition en Gambie), Ousainu Darboe, a déclaré que la situation dans le pays découlait de l'amendement de la loi sur l'administration locale.
Un projet de loi sur l'administration locale, adopté récemment, permet au président de mettre fin aux fonctions des maires de Banjul et de Kanifing et des présidents des conseils régionaux de Brikama, Kerewan, Janjanbureh Mansakonko et Basse.
Le chef de l'Etat a ainsi usé de ses nouveaux pouvoirs pour nommer des maires et présidents de conseils régionaux intérimaires dans les sept administrations locales du pays, conformément à l'obligation de dissoudre les administrations en place et d'installer des comités de gestion intérimaires 90 jours avant les élections locales.
M. Darboe a déclaré que les députés ont donné tous les pouvoirs de l'administration locale au président gambien, Yahya Jammeh, soulignant que cette mesure visait à priver les Gambiens de tout pouvoir et empiétait sur leurs droits constitutionnels.
Dans une interview exclusive accordée à la PANA, il a qualifié les législateurs, particulièrement les membres de l'APRC, de simples applaudisseurs.
"De mon point de vue, donner tous les pouvoirs au président prive les Gambiens de tous pouvoirs et de leurs droits constitutionnels ce qui va à l'encontre de la démocratie", a-t-il dit, ajoutant que cela prouvait la réticence de l'APRC à décentraliser la démocratie dans ce pays.
"J'ai cru que les législateurs étaient assez solides pour défendre ce projet de loi si l'on considère la somme de ressources injectées dans le séminaire sur la décentralisation", a encore souligné M. Darboe, pour qui l'importante somme d'argent consacrée à cette formation n'avait servi à rien.
Le leader de l'UDP a insisté sur le fait que les membres de l'APRC siégeaient simplement à l'Assemblée pour faire appliquer le programme de leur parti et qu'ils n'avaient pas réussi à défendre l'intérêt général, sans tenir compte des affiliations aux partis politiques.
M. Darboe a souligné que les législateurs devaient être conscients qu'ils n'avaient pas été élus pour mettre en avant leurs intérêts personnels, mais pour agir dans l'intérêt des masses qu'ils représentaient. |
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