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Le Cameroun est privé d'Internet depuis sept jours suite à une "défaillance technique", a constaté la PANA sur place. Depuis mercredi dernier, la connexion à Internet n'est pas disponible au Cameroun, causant d'énormes préjudices aux utilisateurs de ce moyen de communication en vogue dans le pays.
"Une défaillance technique du câble sous marin SAT3 survenue au point d'atterrissage de la fibre optique en haute mer, à une quarantaine de kilomètres de Douala", serait à l'origine de ce problème, selon une source officielle dans la capitale économique camerounaise.
"Nos difficultés sont beaucoup plus d'ordre financier, parce qu'on a d'énormes manques à gagner. Nous devons répondre aux charges habituelles alors que nous ne rentrons plus aucun franc depuis près d'une semaine", se plaint Alain Nyamsi, gérant d'un cybercafé à Douala.
Dans la plupart des cybercafés de la ville, les clients inconditionnels s'impatientent devant l'impossibilité d'avoir accès aux différents services d'Internet. "Ça fait bientôt une semaine que nous ne pouvons pas travailler. Sans Internet, l'appel téléphonique ou le fax à l'étranger, nous n'avons plus de services à proposer aux clients. Il ne nous reste plus qu'à fermer", indique une jeune femme employée dans un cybercafé à Douala. |
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"Chaque fois que les internautes tentent d'ouvrir une page web, ils butent sur le même message : Impossible d'afficher cette page", renchérit Olivier Monkam, un autre exploitant de cybercafé. Dans la capitale économique camerounaise, la quasi-totalité des cybercafés ont momentanément fermé leurs portes depuis le week-end, en attendant le retour de la fourniture d'Internet.
"Tout est vide ici. C'est le chômage technique. La connexion est partie et nous attendons toujours son retour. Nous perdons ainsi entre 35.000 FCFA et 40.000 FCFA par jour", déplore Maxime Abdel, gérant de cybercafé.
Les opérateurs économiques souffrent également de la mise hors connexion du réseau Internet au Cameroun. "Nous ne pouvons plus contrôler et suivre nos actions hors des bureaux", confie Flaubert Ngankou, directeur des Opérations dans une société à Douala, qui a des agences à travers le territoire national.
Parmi les victimes de cette situation, il y a aussi les journaux en ligne, les tabloïds et les structures financières en charge du transfert d'argent. Les journaux On-line ne sont pas mis à jour et les quotidiens sont sevrés d'articles de leurs correspondants respectifs à travers le territoire national.
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Dans certaines sociétés, notamment les agences de voyage, le travail manuel est le seul recours pour enregistrer certaines réservations de passagers, la majorité se faisant par téléphone.
"Nous sommes conscients des perturbations que causent la non disponibilité de certains services offerts par les opérateurs de télécommunication au Cameroun. Raison pour laquelle des équipes de techniciens sont déployées sur le lieu de la rupture afin de remettre le Cameroun sur la toile", a confié Benjamin Gérard Assouzo'o du service de la Communication de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL), l'entreprise parapublique en charge de l'exploitation des télécommunications au Cameroun.
Malgré cette assurance de "l'opérateur historique", la connexion ne sera pas rétablie intégralement avant la deuxième moitié de novembre, affirment certaines sources. La liaison Internet du Cameroun est assurée par le SAT3, qui est un projet sous-marin entre plusieurs pays dont le Nigeria, l'Angola, la Guinée équatoriale, Madagascar, l'Afrique du Sud, entre autres. |

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