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Offrir aux jeunes togolais et de la sous région une formation et de perfectionnement pour les métiers de l’image, les technologies numériques et une occasion de rencontrer les professionnels ; créer un cadre favorable au développement de la production d’œuvres de création du Sud et permettre sa diffusion effective ; rapprocher le cinéma du public via les Recitel-Itinérantes pour donner aux spectateurs un divertissement de qualité et faire découvrir à la jeunesse togolaise les cinémas du monde afin de promouvoir le dialogue des cultures, sont les principaux objectifs des Rencontres du Cinéma et de la Télévision de Lomé (Recitel).
D’après les organisateurs, à savoir l’APCAL, les Recitel sont partis d’«un constat qu'il n'existe pas encore une tradition cinématographique ni télévisuelle au Togo. Les jeunes, qui possèdent les qualités nécessaires, ne peuvent pas avoir la qualification nécessaire faute de formation sur place. Les projets des quelques auteurs togolais qui existent, sont refusés dans les commissions pour insuffisances artistiques, techniques et financières pour cause de fragilité professionnelle. Pendant ce temps, on assiste à l'envahissement des images venues d'ailleurs qui se sont imposées dans la consommation de films et programmes télévisés dans le pays».
Cette année, comme la première édition qui a eu lieu du 02 au 12 octobre 2006 et qui a permis la formation de soixante jeunes et la réalisation de quatre films, la deuxième session va prendre en charge des jeunes : trente étudiants du Centre Régional d'Action Culturelle (CRAC) de Lomé et dix autres personnes (en majorité des jeunes femmes) choisies sur dossier. |
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Ces jeunes se retrouveront pour «72 heures chronos de Lomé : Formation et Concours de création cinématographique» qui doit favoriser la formation en vidéo numérique par la création de courts métrages en 72 heures, sous la supervision de cinéastes expérimentés.
En fait, la formation se déroulera sur six jours : trois jours de formation dans diverses disciplines et aspects de la production vidéo numérique dont la direction de production, la caméra, le son, l’éclairage et le montage, et trois jours pour la réalisation, avec l'aide des formateurs, un film sur support numérique d'une durée maximale de 6 minutes et sur un thème qui sera dévoilé aux participants au lancement du concours.
Erica Pomerance (réalisatrice canadienne), Boubacar Tangara (scénariste malien), Cheick Diouara (spécialiste malien en cinéma et multimédia), Florent Guimberteau (spécialiste français du cinéma numérique) et Jacques Do Kokou (réalisateur, scénariste togolais et promoteur des Recitel) seront les formateurs de cette édition. Les principaux lieux des Recitel sont le Goethe Institut et le CRAC et la clôture se fera au Centre culturel français avec la projection des films réalisés lors de cette édition. |
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