|
 |
  |
D'anciens gouverneurs s'engagent à rembourser de l'argent volé au Nigeria |

Cinq anciens gouverneurs d'Etat du Nigeria ont accepté de retourner 50 milliards de nairas (420 millions de dollars, 1 dollar = 120 nairas) détournés pour échapper aux poursuites judiciaires de la Commissions de lutte contre la corruption (EFCC), a rapporté dimanche le journal privé Punch citant une source bien informée.
Le journal n'a pas donné les noms des gouverneurs concernés, mais précise que trois d'entre eux sont originaires des Etats du Sud, l'un du nord-ouest et un autre du centre-nord. "Notre position dans la lutte contre la corruption n'est pas nécessairement d'exposer et de faire honte aux pillards des fonds publics, bien qu'il soit également important de s'en servir pour dissuader les autres", rapporte le Punch citant une source de l'EFCC.
"Toutefois, il est de l'avis de la Commission que la justice sera mieux rendue avec le recouvrement des fonds volés car c'est ce que veulent véritablement les populations, et nous voulons montrer que les poursuites criminelles ne sauraient être la récompense du crime", a-t-il ajouté.
L'EFCC a déjà engagé des poursuites judiciaires contre cinq des 36 anciens gouverneurs pour blanchiment et abus de pouvoir entre autres.
Il s'agit de Joshua Dariye de l'Etat du Plateau et Saminu Turaki de l'Etat de Jigawa (nord), Chimaroke Nnamani de l'Etat d'Enugu (sud-est), James Ibori de l'Etat du Delta et Orji Uzor Kalu de l'Etat d'Abia (sud-est). Un autre ancien gouverneur, Diepreye Alamieyeseigha de l'Etat riche en pétrole de Bayelsa, a été jugé et emprisonné pour blanchiment d'argent.
Le Nigeria est inscrit à maintes reprises au tableau des pays des plus corrompus au monde dans le rapport annuel de Transparency International basé en Allemagne, principalement à cause des pillages massifs de fonds publics des élus et autorités nommées.
Le président Umaru Yar'Adua, à l'image de son prédécesseur Olusegun Obansanjo, a fait de la lutte contre la corruption un des grands axes de sa politique. |
|
Une ONG opposée à la révision de la constitution au Cameroun |

Une association camerounaise, la Plate- forme de la société civile pour la démocratie au Cameroun, a vivement dénoncé, samedi, "l'initiative de certains caciques du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) qui invitent le chef de l'Etat, Paul Biya, à réviser la Constitution pour instaurer un mandat présidentiel illimité à la tête du pays".
Dans un document parvenu à la PANA, la Plate-forme, qui regroupe des partis politiques de l'opposition, des ONG et des associations de la société civile qualifie de "cupides, nombrilistes et anti-citoyens" les appels exhortant Paul Biya à annuler les dispositions le contraignant à ne pas se représenter à l'élection présidentielle en 2011.
La Plate-forme de la société civile pour la démocratie au Cameroun affirme que l'appel à la modification de la Constitution dans le seul but de favoriser la candidature de Paul Biya, président national du RDPC au pouvoir depuis 25 ans, "est une dangereuse opinion". Elle estime que les barons du RDPC doivent plutôt aider le président Biya "à sortir tranquillement en 2011 et à vivre une bonne et heureuse retraite bien méritée".
"La Constitution de 1996 est certes à refaire, mais ne le sera que dans le cadre d'un nouveau consensus national à établir après la fin du mandat du président de la République", souligne le document.
La réaction de la Plate-forme intervient au moment où fusent, de tous les coins du Cameroun, des appels de certains militants du RDPC invitant Paul Biya à réviser la Constitution pour se représenter à la magistrature suprême en 2011.
Interrogé sur l'éventualité d'une révision de la Constitution lors d'une récente visite en France, M. Biya a déclaré que le débat avait cours au Cameroun et "qu'il était à l'écoute du peuple".
A l'occasion de la célébration de 25 ans au pouvoir de Paul Biya, le 6 novembre courant, quelques pontes de son parti politique ont commencé à agiter les fougères, en initiant, au nom du peuple, des appels à la modification de la Constitution dès la prochaine session ordinaire de l'Assemblée nationale qui s'ouvre lundi prochain à Yaoundé. |
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 0 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|