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Une vingtaine de soldats camerounais tués à Bakassi |
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La presqu'île de Bakassi
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warmafrica.com |
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Une vingtaine de soldats camerounais en faction dans la presqu'île querellée de Bakassi (sud-ouest, Cameroun) ont trouvé la mort lundi lors d'une attaque surprise d'une centaine de mercenaires nigérians, a t-on appris mardi de sources militaires.
Selon les mêmes sources, "ces mercenaires nigérians déguisés en pirates de mer, auraient attaqué par surprise les positions de l'armée camerounaise. Ils voulaient certainement s'emparer des armes lourdes dont dispose le détachement camerounais stationné dans la presqu'île de Bakassi". L'attaque perpétrée contre les forces de défense du Cameroun en détachement à Bakassi a fait également une quinzaine de blessés graves.
A en croire un officier supérieur de l'armée camerounaise ayant requis l'anonymat, ces mercenaires appartiendraient à une organisation irrédentiste du Delta du Niger opposée à la rétrocession de Bakassi au Cameroun, par l'arrêt la de Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, rendu le 10 octobre 2002.
L'application de l'arrêt de la CIJ a connu un début le 14 août 2006 avec la rétrocession de la presqu'île de Bakassi, notamment la localité de Akwa au Cameroun. Mais un mois avant cet événement, la presse nigériane a qualifié cette rétrocession de "désastre naturel", promettant que Bakassi deviendra une zone de "tsunami", donc à hauts risques. Raison pour laquelle les forces armées des deux pays y ont maintenu la garde.
"Mais comment un nombre aussi important de pirates a pu évoluer du côté du Nigeria où la vigilance est de mise, sans attirer l'attention de leurs forces de défense?", s'est interrogé un officier supérieur de l'armée camerounaise, joint au téléphone par la PANA.
La presqu'île de Bakassi, très riche en pétrole et en produits halieutiques, était disputée par les deux pays depuis la colonisation et avait, dès 1997, donné lieu à des conflits militaires récurrents ayant fait des dizaines de morts dans les deux camps.
L'attaque de lundi dernier survient au moment où le Cameroun et le Nigeria se sont engagés dans un processus de règlement pacifique qui suit son cours par le biais d'une commission tripartite (Cameroun- Nigeria-ONU).
Selon des sources militaires, le ministre camerounais de la Défense, Rémy Ze Meka, est actuellement en route pour la péninsule de Bakassi, sur les lieux de l'attaque où onze éléments des forces de défense du Cameroun ont réussi à se mettre à l'abri lors de cette attaque surprise. |
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L'UFC siègera à l'Assemblée nationale togolaise |

Le principal parti de l'opposition togolaise, l'Union des forces de changement (UFC), a décidé de siéger à l'Assemblée nationale dont la première session s'ouvre mercredi après-midi à Lomé, indique un communiqué du parti publié mardi soir.
L'UFC, qui a remporté 27 sièges lors des élections législatives du 14 octobre, avait menacé de boycotter l'Assemblée nationale en signe de protestation contre le déroulement du scrutin remporté par le parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple togolais (RPT), crédité de 50 des 81 sièges à pourvoir.
Dans le communiqué, l'UFC, dirigée par Gilchrist Olympio, déclare qu'elle va siéger à l'Assemblée nationale par «respect du mandat qui lui est confié».
«L'action de l'UFC visera le bien-être des populations, leur sécurité, l'amélioration du cadre électoral ainsi que la transparence et l'équité des élections», ajoute le communiqué.
L'UFC souligne qu'elle poursuivra également la poursuite des «réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires à l'instauration de la démocratie, de l'Etat de droit et de la bonne gouvernance» conformément à l'Accord politique global signé le 20 août 2006 par les dirigeants de la classe politique togolaise.
Elle appelle toutes les forces politiques du pays présentes à l'Assemblée à «faire prévaloir un esprit de responsabilité dans l'accomplissement des missions constitutionnelles du pouvoir législatif».
Trois partis se partagent les 81 sièges de l'Assemble nationale togolaise, à savoir le RPT (50 députés), l'UFC (27 députés) et le Comité d'action pour le renouveau (CAR) qui compte quatre députés. |
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