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Vers une normalisation des relations franco-angolaise |

Le président angolais, José Eduardo dos Santos, s'est entretenu, jeudi, avec le secrétaire d'Etat français à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, Jean-Marie Bockel, avec qui il a abordé la question de la normalisation des relations entre Luanda et Paris.
Les relations entre les deux pays s'étaient détériorées avec l'ouverture, vers fin 1999, en France, d'un procès sur une vente d'armes à l'Angola. L'affaire, alors appelée "Angolagate", a impliqué plusieurs personnalités françaises, canadiennes, angolaises et israéliennes, qui auraient touché des commissions lors de cette vente illégale.
Citant M. Bockel, l'Agence de presse angolaise (ANGOP) rapporte que le président français, Nicolas Sarkozy, devrait effectuer une visite en Angola en février 2008, dans le souci de dépasser les divergences qui ont entaché les relations entre les deux pays ces cinq dernières années.
Il a déclaré que la visite de M. Sarkozy en Angola est le résultat d'une rencontre tenue avec Eduardo dos Santos, en octobre dernier au siège des Nations unies à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Le haut fonctionnaire français a souligné que plusieurs questions géopolitiques ainsi que le rôle de l'Angola dans la promotion de la stabilité en Afrique, plus particulièrement dans la région australe du continent ont été abordées durant la rencontre entre les deux chefs d'Etat.
Le secrétaire d'Etat français à la Coopération, au Développement et à la Francophonie a exprimé l'intérêt de son pays à coopérer avec l'Angola dans les domaines économique, social et militaire, en vue de contribuer au développement de ce pays africain, en cette nouvelle ère des relations institutionnelles entre les deux Etats.
L'ambassadeur de l'Angola en France, Victor Lima, a assisté à l'audience, tenue au Palais présidentiel de Cidade Alta à Luanda. Au lendemain de l'élection de M. Nicolas Sarkozy, en mai dernier, le président angolais lui avait adressé un message dans lequel il souhaitait l'amélioration dans les relations entre les deux pays, après les "moments difficiles vécus, indépendamment à la volonté de l'Angola". |
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Kigali salue l'extradition d'un présumé génocidaire de France |

Le procureur général de la République à Kigali, Martin Ngoga, a salué, jeudi, la décision de la cour d'Appel de Paris d'extrader un présumé génocidaire rwandais, Dominique Ntawukuriryayo, recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), demandant que la même procédure soit appliquée pour d'autres suspects en quête d'asile dans ce pays.
La cour d'Appel de Paris a accepté, mercredi, la remise au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) siégeant à Arusha, en Tanzanie, de l'ancien sous-Préfet Ntawukuriryayo, recherché pour génocide et arrêté le 16 octobre en France.
"C'est une obligation pour la justice française de prendre cette décision, car ce présumé génocidaire était recherché depuis de longues années", a déclaré le procureur Ngoga qui a demandé que la même procédure judiciaire soit appliquée pour deux autres suspects génocidaires, un prêtre catholique, l'abbé Wenceslas Munyeshyaka et un ancien Préfet de Gikongoro (sud), Laurent Bucyibaruta, tous actuellement dans le collimateur de la justice française.
"C'est une affaire de justice et une obligation pour faire comparaître tous présumés génocidaires rwandais en quête d'asile en Europe", a souligné M. Ngoga, qui a rappelé que le Rwanda a déjà délivré des mandats d'arrêt pour plusieurs présumés génocidaires rwandais qui se cacheraient en France.
"Cette décision constitue une lueur d'espoir pour leur extradition devant le TPIR ou au Rwanda, ou dans le cas contraire, de procéder à leur jugement", a-t-il conclu. |
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