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Esther Koimett
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bdafrica.com |
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Déjà présent dans 10 pays sur le continent africain, notamment en Afrique de l'Ouest via sa marque Orange au Sénégal (Orange Sénégal, ex Sonatel a dégagé 224 millions d'euros de profits pour 609 millions d'euros de Chiffre d'affaires en 2006), en Guinée Bissau, en Guinée Conakry, au Mali (via sa filiale Ikatel), France Telecom vient de faire une nouvelle acquisition en rachetant 51% du capital de Telkom Kenya.
Telkom Kenya est l'opérateur historique au Kenya, et France Telecom a déboursé 390 millions de dollars (environ 270 millions d'euros) pour remporter l'appel d'offres. Les autres candidats étaient le groupe Reliance Communication (Inde), Telkom SA (Afrique du Sud)et LAP Fund (Libye).Esther Koimett, secrétaire d'Etat kenyane aux investissements s'est déclaré très satisfaite de l'offre de France Telecom, très supérieure aux 300 millions de dollars attendus par le gouvernement kenyan.
De fait, l'offre de France Telecom était de 40% supérieure à celle de son plus proche concurrent, Telkom SA qui avait proposé 281 millions de dollars. Dans un pays qui compte 36 millions d'habitants, et où le taux de pénétration du mobile est inférieur à 30%, France Telecom compte se développer dans le mobile (une licence mobile fait partie de la transaction), le fixe (Telkom Kenya exploitait 280 000 lignes fixes), et l'internet.
Anne Bouverot, directrice du développement international chez France Telecom a parlé de cette acquisition comme d'un moment important pour la compagnie, et a ajouté qu'un plan stratégique pour redynamiser Telkom Kenya était déjà prêt (la nouvelle équipe dirigeante devrait être mise sur pied d'ici le 21 décembre selon elle). Les usagers locaux se plaignaient de l'inefficacité et de la lourdeur de la compagnie nationale, structurellement déficitaire. Par ailleurs, dans le mobile, France Telecom devra faire face à la concurrence de deux autres opérateurs qui sont Celtel et de Safaricom.
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