 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Alain Nickels, responsable de l'Onudi au Sénégal
©
unido.org |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

L'Afrique est bloquée dans sa marche vers l'industrialisation par les difficultés d'accès à l'énergie, le problème des infrastructures, la rareté d'une main-d'œuvre qualifiée et une productivité faible, a indiqué ce mercredi à Dakar le représentant de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) au Sénégal, Alain Nickels.
Selon M. Nickels qui s'exprimait à l'occasion de la célébration de la Journée de l'industrialisation de l'Afrique, que la taille des marchés en Afrique constitue aussi un facteur bloquant, mais ajoute- t-il: "il y a également des facteurs d'espoirs pour le continent telle que la jeunesse, la volonté manifeste des pouvoirs publics et privés d'affronter la compétitivité internationale".
Pour M. Nickels, le continent peut se servir de la science et de la technologie pour rattraper des décennies perdues en matière de développement industriel, soulignant "l'importance de donner une place aux jeunes dans les entreprises". Il faut valoriser les atouts du continent dit-il, car "il y a une place pour l'industrie africaine" a-t-il ajouté avant d'inviter "les dirigeants et les entrepreneurs africains à mettre en place des industries à taille humaine comme les PME et PMI pour créer la richesse".
Dans une déclaration commune, le président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Oumar Konaré, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Mations unies pour l'Afrique, M. Abdoulie Janneh et le directeur général de l'ONUDI, M. Kandeh Yumkella, ont demandé aux pays africains d'examiner de plus près leurs politiques et stratégies afférentes et d'intégrer la science et la technologie dans leurs plans et leurs priorités nationaux sectoriels.
"L'interaction entre les universités, les instituts de recherche et l'industrie devrait être encouragée et soutenue", disent-ils, avant d'appeler à la conception d'un "système national d'innovation capable d'intégrer la science, la technologie dans le développement".
Pour sa part, le ministre sénégalais des Mines et de l'Industrie, Me Madické Niang, a indiqué que la communauté internationale "doit intensifier son appui à l'Afrique en allégeant sans plus attendre le poids de la dette des Pays les moins avancés", mais aussi "en améliorant l'accès des produits africains aux marchés internationaux tout en encourageant l'investissement étrangers et en augmentant l'Aide publique au développement".
La Journée de l'industrialisation de l'Afrique célébrée chaque année le 20 novembre a été proclamée par l'Assemblée générale des Nations unies le 22 décembre 1989, rappelle-t-on. Cette année, le thème de cette célébration est: "Technologie et innovation au service de l'industrie: investir dans le capital humain, c'est investir dans l'avenir". |