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Le Ghana, qui se trouve parmi les 10 premiers pays pour la seconde année consécutive. Le Kenya a lancé un ambitieux programme de réforme des modalités d'octroi de licences qui a permis d'éliminer 110 permis d'exploitation et en a simplifié 8 autres.
L'Ile Maurice, déjà considérée comme le pays d'Afrique le plus accueillant pour les affaires, a simplifié la fiscalité.
Le Burkina Faso grâce à un guichet unique a réduit le délai de création d'entreprise à 18 jours. Le Mozambique a modernisé la procédure d'immatriculation des sociétés, en supprimant les inscriptions provisoires et rendant le recours à un notaire facultatif.
Outre ces cinq grands réformateurs, neuf autres pays ayant mis en oeuvre deux réformes ont reçu également une mention honorable. Il s'agit de l'Afrique du Sud, du Lesotho, de Madagascar, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Rwanda et de l'Ouganda. Vice-président de la Banque mondiale, Michaël U. Klein loue les progrès en Afrique tout en soulignant la complexité des règles.
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Pour la première fois, certains pays africains se sont placés parmi les meilleurs réformateurs du monde |
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Hamza Touré |
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L.A. : Quel jugement portez vous sur le climat des affaires et le rythme des reformes en Afrique ?
Michaël U. Klein : Nous avons constaté en Afrique, ces dernières années, un progrès certain dans nombre de pays. Il y a de moins en moins de conflits. La plus grande partie du continent est en paix. De plus, presque partout en Afrique, il y a une politique macro-économique plus prudente. L'inflation est plus basse et il y a moins d'évasion fiscale. Aux effets de la paix et de la bonne politique macro-économique, il faut encore ajouter de bonnes règles pour établir un climat favorable aux affaires, ainsi que des infrastructures (routes, électricité...) et des mesures qui facilitent la création d'entreprises et d'emplois et la réduction du secteur informel.
Hélas, l'Afrique souffre souvent de règles parmi les plus complexes du monde, qui rendent difficile la création des emplois et des entreprises par les citoyens. Mais un mouvement de réforme a commencé ces dernières années et, pour la première fois, certains pays africains se sont placés parmi les meilleurs réformateurs du monde. Le Ghana est troisième et le Kenya est huitième dans le monde. Nous sommes donc dans votre pays pour célébrer les réformateurs africains et pour permettre aux différents pays d'échanger leurs points de vue.
Pourquoi le choix du Burkina Faso pour célébrer cet évènement ?
Nous avons choisi de célébrer l'évènement au Burkina Faso,
parce que le gouvernement a mené, ces deux dernières années, de réels efforts pour améliorer son climat d'affaires. La situation évolue lentement mais les progrès sont déjà perceptibles. En classement absolu, le pays reste 161ème sur 178 pays, mais il occupe, cette année, la 5eme place en Afrique en terme de réformes. Nous espérons que cette célébration va encourager les autorités et le secteur privé à persévérer dans ce sens.
Hamza Touré
www.lesafriques.com |

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