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L'OCI dénonce le regain d'islamophobie en Occident |

Le Secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a dénoncé, mercredi, les dénigrements auxquels font face l'Islam et ses valeurs culturelles, soutenant que ce défi est incarné par le phénomène de l'islamophobie.
Dans un message lu en son nom par le directeur général des Affaires culturelles à l'OCI, l'ambassadeur Hemayetuddin, à la séance inaugurale de la 5ème conférence islamique des ministres de la Culture, M. Ihsanoglu a indiqué que les attaques anti- islamiques sont menées par des groupes influents dans le monde occidental, citant notamment les médias, des académiciens et des intellectuels.
Il a fustigé la tendance de ces groupes à porter atteinte au prophète Mohamed (PSL) et à son auguste personne, à attribuer les concepts de terrorisme et d'extrémisme à l'Islam et à prétendre que le système moral et le mode de vie des musulmans ne sont pas adaptés à la modernité. Le Secrétaire général de l'OCI a exhorté les ministres de la Culture des pays membres de l'organisation à mettre en place des programmes nationaux efficaces en vue d'organiser des ateliers et des rencontres culturels dans et en dehors de leurs pays, en vue de contrer ceux qui colportent une fausse image sur l'Islam.
"La préservation de notre patrimoine culturel et son enrichissement sont de la responsabilité de tous, ce qui exige une ferme volonté de faire face aux défis et dangers qui guettent notre culture", a-t-il dit, appelant à travailler côte à côte en vue de faire connaître les richesses de la culture musulmane à travers les moyens fournis par les Technologies de l'information et de la communication.
De son côté, le Tunisien Dr Habib Belkhouja, Secrétaire général de l'Académie du Fiqh islamique a, au nom des organisations participant à la conférence de Tripoli, salué les grands efforts déployés par le colonel Mouammar Kadhafi et la Libye en vue de promouvoir et de relever le niveau de vie et d'assurer la prospérité et la sécurité de toutes les sociétés du Globe, musulmanes ou non.
Il a ajouté que la rectification de la vision de l'Occident par rapport à l'Islam est un sujet brûlant et grave, qui préoccupe musulmans et non musulmans partout dans le monde et précisé que cette vision est fondée soit sur la haine soit sur l'ignorance. |
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Une Algérienne plaide pour le réexamen des systèmes culturels musulmans |

Le ministre algérien de la culture, Mme Khalida Toumi, a affirmé mercredi à Tripoli que l'actuelle réalité du monde arabo-musulman caractérisée par l'arriération, la pauvreté et les conflits impose à ces pays de rechercher une sortie de ce tunnel obscur à travers le réexamen des systèmes culturels prévalant. Elle a estimé que ces systèmes sont déterminés par la faiblesse et parfois par l'inertie et même le désespoir intellectuel et l'incapacité à faire face ou à apporter des réponses aux défis de l'époque qui entravent la renaissance aspirée par les pays islamiques qui demeurera un espoir irréalisable tant qu'il n'y aura pas de changements ni de renouveau culturel nécessaires.
Intervenant au cours de la séance d'ouverture de la cinquième conférence des ministres de la Culture des pays islamiques, Mme Toumi a indiqué que ses propos ne signifiaient pas qu'il faut se révolter contre la religion musulmane et ses valeurs. Elle a souligné les valeurs et principes de l'islam avaient permis, par le passé, de forger l'âge d'or de la nation islamique et fait des Arabes et musulmans qui étaient des bergers ignorants des maîtres qui détiennent les sciences dans ce monde.
Elle a ajouté que sa plaidoirie est un appel à une révolution de la pensée apologétique figée, à une révolution pour se libérer de l'aliénation culturelle occidentale qui accable la nation islamique et affaiblie ses capacité à défendre ses spécificités authentiques, à une révolution pour une nouvelle interaction avec les valeurs et principes de l'islam lui permettant d'interagir avec l'époque actuelle et de l'influer. Le ministre algérien de la Culture a invité le monde musulman à la mobilisation et à la coordination de ses efforts afin de faire tomber le masque et de dévoiler la vérité du terrorisme qui n'a point de religion.
Mme Toumi a déclaré que son pays qui a souffert du terrorisme et qu'il est un pionnier dans la lutte contre ce phénomène et dans le traitement de ses origines et de ses mobiles "est conscient de la réalité de cette violence organisée qui a pris la couleur de l'islam pour justifier ses crimes odieux". Elle a aussi plaidé pour la distinction entre le terrorisme et la lutte légitime des peuples pour la détermination de leur avenir ainsi que pour arrêter les tentatives de certaines puissances mondiales visant à lier entre le terrorisme d'une part et la religion et la culture islamiques d'autre part afin de justifier leurs politiques agressives et leurs tentatives d'hégémonie sur l'économie mondiale.
Elle a précisé que ces puissances mondiales qui sont appuyées par de fortes institutions médiatiques ont utilisé, pour prétexter leurs nouvelles politiques hégémoniques, la démocratie comme alternative à imposer par la force aux populations arabes et musulmanes. La responsable algérienne a, en outre, passé en revue certaines réalisations palpables accomplies dans le domaine de la culture islamique découlant des résolutions de la quatrième conférence des ministres de la Culture des pays islamiques.
Elle a également mis en exergue plusieurs activités culturelles organisées par son pays avec la coopération de l'Organisation islamique de l'éducation, la science et la culture (ISESCO) dans le cadre des manifestations célébrant Alger comme capitale de la culture arabe pour 2007. |
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