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Des ministres soudanais mis sur écoute par la CIA |

Les services de renseignements américains (CIA) avaient placé des micros sur les téléphones de ministres soudanais au plus fort de la crise au Darfour en 2004, selon un journal soudanais, Tribune.
Ce journal a révélé mardi que la CIA comptait utiliser les enregistrements des conversations téléphoniques de ces ministres comme des preuves contre ces derniers s'ils étaient inculpés pour crimes contre l'humanité dans le cadre des atrocités perpétrées au Darfour.
La Tribune a indiqué tenir cette information de l'International Crisis Group (ICG) et du Centre américain pour le développement.
La crise au Darfour, qui a éclaté en 2003, a fait environ 200.000 morts et plus de 2 millions de déplacés. |
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Une enseignante britannique licenciée au Soudan pour blasphème |

Une enseignante britannique, Gillian Gibbons, a été licenciée mardi par les autorités d'une école privée soudanaise pour blasphème à l'égard du Prophète Mohammed, a-t-on appris mercredi à Khartoum de source officielle. Enseignante à la Unity Private School de Khartoum, Mme Gibbons aurait autorisé ses élèves à désigner l'ours en peluche de la classe par le nom de Mohammed, un acte considéré comme blasphématoire par les autorités de l'école.
Selon les mêmes autorités, les élèves étonnées de la décision de leur enseignante, l'ont immédiatement signalée à la direction qui a demandé des explications à Mme Gibbons. Le lendemain, les parents d'élèves ont pris d'assaut l'école qui leur a présenté des excuses et licencié Mme Gibbons.
Arrêtée pour blasphème, l'enseignant risque une peine de prison de six mois ou la flagellation (40 coups de fouets). Selon les médias locaux, les procureurs auraient décidé de l'inculper en appliquant l'article 125 du code pénal soudanais. L'affaire a déjà pris un tour diplomatique puisque les plus hautes autorités britanniques s'en sont saisies.
Le mininistre des affaires étrangères britannique David Milliband a parlé d'un cas d'urgence et va s'entretenir avec l'ambassadeur du Soudan en Grande-Bretagne "dès que possible". Le premier ministre Gordon Brown s'est dit "surpris et déçu" des accusations à l'égard de l'enseignante britannique.
L'ambassadeur du Soudan en Grande-Bretagne avait parlé un peu plus tôt dans la journée de tempête dans un verre d'eau, indiquant que l'affaire était due à une incompréhension culturelle et que l'enseignante pourrait être relâchée rapidement. Mais selon les dignitaires religieux du Soudan, son action était calculée, et n'est qu'un reflet du complot occidental contre l'islam. |
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