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S'exprimant devant près de 2000 policiers et gendarmes jeudi matin, Nicolas Sarkozy a affirmé que les incidents graves de Villiers-le-Bel dimanche et lundi soir n'étaient pas le reflet d'une crise sociale, mais une forme de "voyoucratie".
Nicolas Sarkozy répondait notamment à l'opposition qui l'accusait d'avoir négligé les banlieues. On se rappelle que ce dernier a occupé le poste de ministre de l'intérieur avant de devenir président, et ses relations houleuses avec les habitants des banlieues l'ont empêché d'y mettre le pied pendant la campagne présidentielle.
Pour Nicolas Sarkozy, la réponse aux émeutes ne consiste pas à dépenser "plus d'argent sur le dos du contribuable, mais à arrêter les émeutiers". Le président français a ajouté qu'il refusait l'angélisme consistant à voir en chaque délinquant une "victime de la société". "Ce qui s'est passé à Villiers-le-Bel n'a rien à voir avec une crise sociale, ça a tout à voir avec la voyoucratie (...) Si nous laissons un petit voyou devenir un héros dans sa cité (...) c'est une insulte à la République et à votre travail". Il a aussi exhorté les policiers et gendarmes à établir une relation "de confiance" avec la population, en leur disant d'être exemplaire, respecter les gens et éviter le tutoiement.
Par ailleurs, il est revenu sur l'ouverture d'une information judiciaire en disant qu'elle devait faire la lumière sur l'accident qui a causé la mort des deux jeunes adolescents, et déclenché les émeutes. (On sait que la version des faits donnée par la police des polices suite au témoignage d'un pompier est contredite par une vidéo amateur selon laquelle la voiture de police impliquée dans l'accident n'a pas été dégradée par des jeunes après l'accident, mais est restée telle qu'elle était lors de l'accident. Ce qui pourrait signifier que le choc a été plus violent qu'on le pensait initialement, et que les policiers roulaient bien plus vite qu'ils ne l'ont affirmé NDLR).
Nicolas Sarkozy a également exhorté la justice à tout faire pour retrouver ceux qui avaient tiré sur la police, et a assuré la police et la gendarmerie de sa volonté de les doter de moyens technologiques mieux adaptés. Le président français a enfin annoncé la mise en place d'un plan "banlieue" en janvier 2008, et qualifié les banlieues "d'enjeu majeur" pour la France : (...) "Nous allons investir sur les gens et donner plus à ceux qui veulent s'en sortir honnêtement" a t-il conclu. Beaucoup ne demandent qu'à voir...
L'annonce du plan, qui devait initialement être faite par Fadela Amara fin novembre a été reportée à fin janvier car Nicolas Sarkozy ne voulait pas donner l'impression d'agir "sous la pression". |
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