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La BCEAO doit rapatrier les fonds placés à l'étranger selon Abdoulaye Wade |

Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, a appelé jeudi soir à Dakar la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à rapatrier les fonds placés à l'étranger pour les mettre à la disposition des pays membres, dénonçant ses méthodes de gestion.
«Elle (la BCEAO) a 1500 milliards (de francs CFA) placés dans les pays développés. Son rôle n'est pas de placer des fonds pour se faire des bénéfices. Elle n'est pas une banque commerciale ni une banque d'affaires», a déclaré le président Wade.
S'exprimant au retour d'une visite de travail au Zimbabwe, il a affirmé que la BCEAO a les moyens de participer efficacement au développement économique des pays membres.
«Elle a de l'argent qui dort. Il faut qu'elle le distribue aux actionnaires. Elle a les moyens de participer au développement des pays membres, mais elle ne le fait pas. Il faut qu'elle change de méthode», a-t-il martelé.
«Nous allons poser le problème pour que le prochain gouvernement de la banque applique les décisions des chefs d'Etats des pays membres », a ajouté le président Wade qui a plusieurs fois dénoncé le fonctionnement de la BCEAO dont le siège est à Dakar.
La BCEAO, qui émet le franc CFA, regroupe les huit pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. |
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Une délégation du Gabon à la conquête d'investisseurs étrangers |

Le ministre d'Etat en charge de l'Economie, des Finances et du Budget, Paul Toungui, est arrivé à Londres ce mercredi, à la tête d'une délagation de son institution, au terme d'une tournée au pas de charge à Paris, Munich et Francfort pour rencontrer des investisseurs étrangers susceptibles de s'installer au Gabon, a appris la PANA de source officielle.
Cette campagne de séduction du secteur financier gabonais est destinée, selon les autorités, à mobiliser des fonds pour concrétiser l'opération de paiement anticipé de la dette du pays au niveau du Club de Paris.
A Londres, le ministre des Finances et ses collaborateurs devraient rencontrer les responsables des partenaires financiers, tels que Blackriver, Aberdeen, Pionner et Morley, capables de jouer un rôle important dans l'opération initiée par l'Etat gabonais.
L'anticipation du paiement de la dette gabonaise au niveau du Club de Paris vise en priorité à alléger le poids de la dette dans le budget, mais aussi à favoriser l'émergence d'un ouveau profil du service de la dette sur la période 2008-2012, a indiqué une source du ministère des Finances.
Ce remboursement anticipé devrait s'effectuer entre le 2 décembre 2007 et le 30 janvier 2008, à partir des ressources propres de l'Etat gabonais pour un montant de 300 millions de dollars américains et d'un emprunt sous-régional de 200 millions de dollars. Après Londres, la délégation gabonaise se rendra aux Etats-Unis, avant de regagner le continent africain pour une tournée dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), indique la même source. |
La BM finance la réhabilitation des principales routes du Nigeria |

La Banque mondiale (BM) va allouer au Nigeria 240 milliards de nairas destinés à réhabiliter la route reliant Lagos, la capitale économique, à la partie orientale du pays, a annoncé jeudi le journal privé "Businessday". (1 USD = 125 nairas).
Le journal indique que cette assistance s'inscrit dans le cadre d'un projet à travers lequel la Banque mondiale doit aider le Nigeria à remettre en état les principales routes du pays.
Le journal note que Anil Bandari, conseiller en chef à la Banque mondiale pour le transport en Afrique, a annoncé ce plan lors d'une discussion récente avec le ministre des Transports, Diezani Alison-Madueke, à Abuja, la capitale fédérale.
M. Bandari a dit que le projet d'assistance routière se déroulerait en plusieurs phases et devrait inclure la participation du secteur privé.
L'autoroute Lagos-Benin, à l'instar de la plupart des routes du pays le plus peuplé d'Afrique, est dans un état de dégradation terrible. |
L'Etat des Comores veut combler le retard en matière d'emploi |

Les autorités comoriennes entendent saisir l'occasion d'une conférence des bailleurs pour réduire sensiblement le taux de chômage, stimuler la formation professionnelle et offrir aux travailleurs de meilleures garanties sociales, a déclaré jeudi à Moroni le ministre de l'Economie, du Commerce, du Travail et de l'Emploi, Hassane Hamadi.
Le ministre comorien, qui clôturait un atelier de validation du document-cadre des Politiques nationales de l'emploi (PNE) et de la protection sociale (PNPS), a précisé que cette conférence, prévue dans les six mois à venir, consacrera une large part à la réduction du chômage car, dit-il, "l'on ne pourrait parler de lutte contre la pauvreté sans avoir résolu le problème du chômage". Tout en convenant du problème de formation des jeunes, notamment dans les filières professionnelles, il a promis que "l'université des Comores va leur accorder une stricte égalité des chances en dépit des faibles moyens à sa disposition".
A noter qu'au cours des trois derniers jours, le ministère comorien de l'Economie, en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT), le patronat comorien et les représentants des salariés, ont eu à examiner et approuver le document de la PNE et de la PNPS qui fera l'objet, "dans les meilleurs délais", d'un projet de loi qui sera soumis au Parlement de l'archipel. "En matière de protection sociale, les Comores, en retard de trois décennies comparées à leurs voisins de l'Océan indien, voudraient combler le gap", a déclaré pour sa part la directrice générale adjointe de la Caisse des retraites des Comores, Mme Kamalidine Fatoumia.
"Le document à soumettre au Parlement offre aux travailleurs une meilleure garantie de l'emploi et une protection sociale, notamment à ceux considérés comme les vulnérables et les plus pauvres", a-t-elle ajouté. D'après Mme Fatoumia, la réforme du système des retraites comorien est d'une grande nécessité, dans la mesure où les textes le régissant datent de 1963, "c'est-à-dire de l'époque coloniale et ne reflètent aucune réalité des Comores post-indépendantes".
La Caisse des retraites des Comores compte, indique-t-on, un total de 1.800 pensionnaires percevant mensuellement un total de 142.276 euros, soit 70 millions de francs comoriens, pour les deux îles de Mohéli et de la Grande-Comore, l'île d'Anjouan faisant bande à part depuis 1997 avec la crise séparatistes anjouanaise. |
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