Patrick Ifonge, "Jeune Afrique" change de maquette pour quelle raison ?
L’évolution de Jeune Afrique est, tout d’abord, le fruit d’une réflexion globale sur la manière de mieux informer et servir nos lecteurs. La nouvelle maquette répond à une double ambition :
Epouser l’évolution des modes de consommation de l’information, induite par les nouveaux média, et notamment internet ; Apporter une meilleure lecture des évènements qui rythment le continent africain.
Ces deux objectifs nous ont amené à moderniser l’identité visuelle du magazine, donc la maquette, avec un nouveau logo, une plus grande place accordée à la photo, et de nombreux niveaux de lecture.
Y a-t-il un changement uniquement dans la forme (maquette) ou également au niveau du fond (contenu)
Jeune Afrique change dans la forme et dans le fond. Nous accordons une plus grande place à l’information économique, avec un cahier dédié. Nous proposons également un traitement approfondi des enjeux politiques, économiques et sociaux africains, en offrant plus de sujets, d’analyses, d’enquêtes et de reportages.
Mais ces changements ne se font pas au détriment de nos valeurs et de notre ambition éditoriale. Nous continuons à prendre fortement position sur les grandes questions qui concernent l’Afrique et les africains. A titre d’exemple, dans le prochain numéro de Jeune Afrique consacré au sommet Europe – Afrique et à Mugabe, nous expliquons pourquoi, dans son combat contre l’ancienne puissance coloniale, il faut défendre le président zimbabwéen.
Comment vous positionnez vous par rapport au média Internet, devenu un enjeu stratégique pour tous les grands groupes de presse ?
Le média internet fait partie des priorités de l’entreprise, au même titre que nos publications. Jeuneafrique.com est certes l’extension sur le web de l’hebdomadaire, il est aussi un outil de communication pour le groupe, mais il est surtout une publication électronique à part entière.
Jeuneafrique.com nous permet de diversifier notre offre éditoriale, et de développer une meilleure interactivité avec des publics à la fois plus jeunes et de plus en plus mondialisés.
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