 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Nicolas Sarkozy accueilli par le président Bouteflika
©
elysee.fr P Segrette |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

"Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité", a déclaré Nicolas Sarkozy devant des hommes d’affaires français et algériens à Alger. "Mais il est aussi juste de dire qu’à l’intérieur de ce système profondément injuste il y avait beaucoup d’hommes et de femmes qui ont profondément aimé l’Algérie, avant de devoir la quitter", a-t-il ajouté.
"Des crimes terribles ont été commis tout au long d’une guerre d’indépendance qui a fait d’innombrables victimes des deux côtés". Et "aujourd’hui, moi qui avais sept ans en 1962 (date de l’indépendance de l’Algérie, NDLR), c’est toutes les victimes que je veux honorer".
On se souvient qu'il y a un peu plus d'un an, une loi visant à souligner les "aspects positifs de la colonisation" avait déclenché la colère d'Alger, et tendu un peu plus les rapports entre la France et l'Algérie.
Par ailleurs avant la visite de Nicolas Sarkozy à Alger, le ministre algérien des Anciens Combattants Mohamed Chérif Abbas avait affirmé qu'une normalisation des rapports entre la France et l'Algérie n'était pas possible si la France ne reconnaissait pas les crimes qu’elle avait commis. Il avait également provoqué un tollé à Paris en parlant d'un "lobby juif" qui aurait porté selon lui Nicolas Sarkozy au pouvoir. Il était absent de la cérémonie d’accueil du président français à l’aéroport.
En matière de business, 5 milliards d'euros de contrats ont été passés, GDF et Total devant investir au total 2,5 milliards de dollars (environ 1,6 milliards d'euros) en Algérie.
Ci-dessous voir en vidéo les propos de Nicolas Sarkozy |