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Zuma viré : les titres des journaux à l'époque
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L'ex vice-président de l'Afrique du Sud et vice-président de l’ANC [l’African National Congress, parti historique qui porta Nelson Mandela au pouvoir] Jacob Zuma avait demandé à être limogé en 2005 selon Mosiuoa Lekota, actuel ministre de la défense sud-africaine qui s'exprimait fin novembre dans le quotidien sud-africain "Times".
La version officielle qui avait toujours prévalu était que Thabo Mbeki avait décidé de limoger Jacob Zuma suite aux accusations de corruption dont il était l'objet. Selon Lekota, Zuma avait demandé à être limogé lorsque son conseiller financier, Schabir Shaik avait été reconnu coupable de fraudes et de corruption. Au cours d’une réunion, Zuma et Mbeki avaient discuté du problème et étaient tombés d’accord sur le fait que selon la constitution, Zuma ne pouvait plus être maintenu à son poste de vice-président du pays.
Mbeki suggéra que Zuma devait peut-être démissionner, ce à quoi Zuma avait répondu : "ce serait mieux que tu me limoges car si je démissionne, ça pourrait suggérer que j’admets ma culpabilité alors que je suis innocent. Donc la meilleure chose à faire, c’est ce que tu me limoges."
Selon Lekota, le discours du 14 juin 2005 dans lequel Thabo Mbeki annonça le limogeage de Zuma au parlement avait été lu et approuvé par ce dernier ! D'après le ministre, Zuma a commencé à se répandre partout une semaine plus tard en disant que ce limogeage "était une conspiration contre lui".
"Nous ne pouvons plus garder le silence. Nous devons dire la vérité, et les gens doivent répondre de cette vérité, autrement l’histoire nous jugera très sévèrement (...) Pendant que nous étions occupés à travailler au sein du gouvernement, nous ne réalisions pas que des mensonges étaient répandus sur nous, et sur le président, ainsi que sur l’ANC" a poursuivi Lekota.
Jacob Zuma fait partie des postulants à la présidence de l’ANC, qui est assuré de remporter les prochaines élections présidentielles. Être désigné président de l’ANC revient de facto à se retrouver quasi assuré d’être le prochain président de l’Afrique du Sud. Thabo Mbeki qui a déjà effectué deux mandats ne plus être candidat, mais essaye de jouer un rôle dans la course aux nominations au sein de l’ANC. La relation entre lui et Jacob Zuma n'est évidemment pas au beau fixe. |