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Le Private Equity abandonne peu à peu ses préjugés sur l'Afrique
08/12/2007
 

Jusqu’à ce jour, les gérants de capitaux privés, retenus par beaucoup de préjugés, laissaient aux fonds publics le soin d’investir en Afrique. Mais au vu des rentabilités dégagées par quelques pionniers, les voici de plus en plus nombreux sur la ligne de départ.
 
Par Les Afriques
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Il y a un réel mouvement des acteurs du private equity vers l’Afrique. Mais la distance qui reste à parcourir est immense, si l’on en croit un rapport du Centre Américain pour le Développement Global paru en février dernier et qui a été suivi depuis du lancement par l’administration Bush d’un fonds de 750 millions de dollars dédié à l’Afrique.

Annoncé la semaine dernière, en pleine tournée africaine du Secrétaire d’Etat américain au Commerce, Henry Paulson (ancien PDG de Goldman Sachs), ce fonds devrait "endiguer", comme le commente un diplomate africain en poste à Rabat, la présence chinoise dans un certain nombre de pays comme l’Afrique du Sud, la Zambie et le Ghana. Pour rappel, la Banque chinoise de développement a annoncé en juin dernier la création d’un fonds d’un milliard de dollars pouvant lever à terme 5 milliards de dollars pour l’Afrique.

Le continent devra profiter de ce duel à distance pour améliorer son score par rapport à ses concurrents des autres pays émergents. En 2005, sur les 95,3 milliards de dollars investis dans les marchés émergents, le continent africain en a attiré 10%, destinés en général au géant sud-africain. Le score reste minime par rapport à la part de l’Asie (55%) et de l’Amérique Latine (21%).

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Les bonnes affaires chassent les préjugés

Ce retard relatif ne devrait pas cependant cacher le dynamisme du secteur du private equity en Afrique, dynamisme orchestré par des organismes publics ou multilatéraux comme la Société Financière Internationale (SFI) le FMO, la BEI et des agences de développement comme la française AFD. Depuis deux ans, les tendances dénotent d’un phénomène nouveau : les fonds privés osent se désengager de la tutelle des fonds de développement à caractère public pour tracer leurs propres stratégies.

C’est le surdimensionnement du risque africain, né en général des préjugés, qui faisait peur aux banquiers d’affaires suisses, français et anglais
Adama Wade


"Il y a eu un changement de mentalité", explique un cadre senior du cabinet de notation Euler Hermes, "c’est le surdimensionnement du risque africain, né en général des préjugés, qui faisait peur aux banquiers d’affaires suisses, français et anglais devant ce qu’ils considéraient encore comme un marché hautement spéculatif". Cette frilosité n’est pas encore totalement vaincue, entretenue il est vrai par l’absence de notation des entreprises africaines et la difficile remontée de l’information financière dans le milieu entrepreneurial. Ces éléments font qu’encore aujourd’hui, il est difficile de lever facilement des fonds pour l’Afrique. Interrogé sur la question, Nicolas Clavel de Scipion Capital préfère nuancer :

"Il y a un désir de la part des investisseurs de ne pas rater le train, encore retenu par certains préjugés qu’ils ont au niveau du risque et de la gouvernance sur le continent", déclare l’initiateur du fonds Scipion Capital. A noter que les institutionnels africains, notamment les fonds de retraite, eux aussi, restent en retrait par rapport aux fonds, alors qu’ils auraient pu y investir dans le cadre de leur politique de diversification des risques.

Matières premières et télécoms, les deux domaines de prédilection

En attendant, de briser ce mythe entretenu autour de son risque "non maîtrisé", l’Afrique en général intéresse le private equity par ses matières premières, son secteur télécom et NTI et les BTP. "Nous cherchons des entreprises disposant de fondamentaux solides avec un fort potentiel de développement", résume l’un des partenaires du fonds Aureos Capital. Il s’agit d’une structure qui a pris 10 participations dans des entreprises appartenant à des secteurs aussi variés que les BTP ou la logistique. En 2008, Aureos envisage de lancer un fonds de 400 millions de dollars dédié à l’Afrique.

Pour sa part, EMP Africa, l’un des plus importants fonds en Afrique avec 1,1 milliards de dollars sous gestion continue de miser sur les télécoms après ses plues values tirées de l’affaire Celtel (rachetée en 2005 par des Koweitien pour 3,5 milliards de dollars) et sa participation qui vaut désormais son prix d’or dans Ecobank, devenue la banque africaine la plus suivie par les chercheurs de bons placements.

Autre fonds à miser sur les télécoms, le fonds Helios fondé en 2004 par les Nigérians Babatunde Soyoye et Temitope Lawani, autour d’une gamme complète d’investissements (capital risque, LBO, recapitalisation, joints venture, restructuration). Helios compte aujourd’hui 450 millions de dollars d’actifs sous gestion, faisant de lui l’un des plus importants fonds d’investissement en Afrique subsaharienne.


Des rendements élevés

Au delà du ciblage, l’un des gros problèmes rencontrés par les fonds en Afrique se situe au niveau de la phase de désinvestissement, problème qui n’est pas particulier à la seule Afrique. L’option de sortie en bourse n’est pas encore totalement balisée. «Les cessions qui ont fait parler d’ elles (Celtel,Orascom) se sont faites hors cote », commente un analyste.

Côte rentabilité, elle est très élevée sur les fonds crées il y a cinq à dix ans et qui arrivent aujourd’hui à maturité. Le fonds Afric Invest de Tuninvest (Tunisie) a réalisé deux sorties d’investissement avec un TRI supérieur dans les deux cas à 50%. C’est de loin deux fois plus important que la rentabilité attendue des entreprises cotées à Euronext. Pour sa part, le marocain Upline est le tout premier opérateur financier sur le marché marocain à avoir liquidé son fonds, avec un TRI de 18%.

"Nous sommes en train de boucler un deuxième fonds de 22,4 millions d’euros, à caractère généraliste", explique le Pdg d’Upline qui s’inscrit dans une tendance générale de diversification des risques.
Ne reste plus qu’à lever les contraintes limitatives appliquées aux fonds en Afrique. Par exemple, la loi limite à 49% la prise de participation du capital investissement dans les entreprises en Algérie, ou celle qui impose aux acteurs marocains d’investir au moins 50% de leurs actifs dans les PME-PMI.

Adama Wade

www.lesafriques.com






       
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afrique   ghana   nigeria   
 
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