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L’ouverture fin novembre, de la 20e filiale d’Ecobank en Gambie illustre bien le nouvel ordre des priorités du management de cette banque, désormais la plus multinationale en Afrique, avec trois cotations simultanées à la Bourse de Lagos, à celle d’Acra et à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d’Abidjan. «Avec cette nouvelle ouverture, le Groupe confirme sa position évidente de leader régional dans l’industrie bancaire en Afrique », affirme Albert Essien, Directeur régional d’Ecobank qui note, par ailleurs, que sa banque couvre toute l’Afrique de l’Ouest, excepté la Mauritanie. L’étape gambienne fait suite aux deux implantations survenues cette année, en République Centrafricaine et au Rwanda. |
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Toujours en suspens |
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Arnold Ekpe
©
sunnewsonline.com |
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Cette extension soutenue du réseau d’Ecobank se poursuit alors que la fusion avec la First Bank of Nigeria, qui devrait donner naissance à la première banque de l’Afrique subsaharienne (Afrique du Sud non incluse), est toujours en suspens. Approuvé depuis 2005 et programmée durant le troisième trimestre 2006, le projet «qui est toujours en cours mais sans avancées majeures », comme nous l’a confirmé l’un des responsables de la communication du groupe, butte sur des divergences d’ordre technique.
Lors de sa dernière sortie à la presse, le directeur général du groupe Ecobank, Arnold Ekpe, a laissé entendre que les deux entités étaient à la recherche de « structure » et de « proposition de valeurs » qui profitent à toutes les deux. Les deux partenaires n’étaient pas tombés d’accord sur le « rapport d’échanges » entre les actions d’Ecobank et de la First Bank. |
La fusion toujours d’actualité |

Preuve des difficultés rencontrées sur ce point, en janvier 2007, Mande Sidibé, le président du conseil d’administration d’Ecobank et ancien Premier Ministre du Mali, avait déclaré que «la fusion était morte ». Prétexte avancé alors, la difficulté de gérer simultanément les deux entités. Selon les propos de M. Sidibé, l’arrêt des discussions découlait d’une décision commune aux deux banques.
Toutefois, lors de l’assemblée annuelle de First Bank à Abuja, deux mois plus tard, la direction de la banque a déclaré que le processus de fusion avait été réactivité, prenant de court des actionnaires dont certains sont aussi impliqués dans le capital d’Ecobank.
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Pendant ce temps, la First Bank a mobilisé de son côté, via une offre hybride, 4 milliards de dollars, la plus importante levée de fonds dans l’histoire bancaire nigériane. |
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A Wade |
Un capital, précisions-le, qui a subi quelques modifications importantes avec la montée en puissance du fonds russe Renaissance Capital, passé de 25 à 30%. Pendant ce temps, la First Bank a mobilisé de son côté, via une offre hybride, 4 milliards de dollars, (quasiment le total bilan d’Ecobank), la plus importante levée de fonds dans l’histoire bancaire nigériane. Il s’agit d’une véritable puissance de feu pouvant être utilisée à tout moment. Ce qui fait dire aux observateurs que la tentative de fusion avec Ecobank ne sera pas le dernier coup d’essai de la FBN sur la scène africaine. La banque à l’emblème d’éléphant joue pour le moment dans la modestie, expliquant cette levée de fonds par la seule volonté de rester leader dans la banque industrielle tout en modernisant ses services et son réseau.
Adama Wade
www.lesafriques.com |

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