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L'opposition nigériane exige la démission de la fille d'Obasanjo
23/12/2007
 

Cette dernière est dans le viseur de la commission anti corruption au Nigeria
 
Par PANAPRESS
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L'opposition nigériane exige la démission de la fille d'Obasanjo
Iyabo Obasanjo-Bello  
Iyabo Obasanjo-Bello
© odili.net
 

L'Action Congress (AC), le parti d'opposition le plus critique de l'action du gouvernement au Nigeria a demandé, dimanche, à la fille de l'ancien président Olusegun Obasanjo de démissionner de ses fonctions de présidente du Comité du Sénat sur la Santé, suite aux accusations suscitées par son partenariat commercial avec une grande entreprise du secteur sanitaire.

Dans un communiqué remis dimanche à la PANA, l'Action Congress (AC) explique que la fonction de supervision du Comité dans le secteur de la santé sera compromise avec le maintien de Mme Iyabo Obasanjo-Bello à son poste de présidente du comité, du fait des intérêts commerciaux qu'elle y détient.

Selon de récentes révélations au sujet du scandale financier autour d'un contrat de fourniture d'électricité d'un montant de 3,5 milliards de nairas (environ 40 millions de dollars US), Mme Obasanjo-Bello aurait des relations de partenariat avec Albert Awofisayo, dont la société (Vamed Engineering Nigeria Limited) a obtenu un marché de 27 milliards de nairas (228 millions de dollars US) pour la réhabilitation de 17 centres hospitaliers universitaires dans le pays, au cours du mandat du président Obasanjo.

L'AC estime que, du fait des relations entre les deux parties, Mme Obasanjo-Bello “n'est pas en mesure d'assumer de manière efficace ses fonctions de supervision des hôpitaux universitaires, notamment en ce qui concerne le contrat de remise à neuf de ces structures, qui aurait été mal exécuté”.

Le parti a également relevé qu'il ressort des informations dont il dispose, que les directeurs des centres hospitaliers universitaires s'étaient plaints de la qualité des matériels fournis aux hôpitaux par la société Vamed. "En réalité, nous avons appris qu'un directeur avait refusé d'installer les matériels reçus par sa structure, car ils n'avaient pas été certifiés, une situation qui avait été à l'origine de vifs échanges entre ce dernier et Mme Obasanjo-Bello".

"Il est donc manifeste que Mme Obasanjo-Bello ne peut continuer d'exercer ses fonctions, alors que l'enquête que nous avons réclamé sur le contrat de rénovation des hôpitaux, pour un montant de 27 milliards de nairas, est en cours", a encore ajouté l'AC.

Le parti a renouvelé son appel aux organismes de lutte contre la corruption et à l'Assemblée nationale, en vue de l'ouverture d'une enquête sur ce marché, “car il s'agit du contrat le plus important jamais conclu dans le secteur de la santé et son exécution aura un impact direct sur des millions de nos citoyens”.

Vendredi, la Commission de lutte contre la corruption et les crimes économiques et financiers (EFCC), mise en place par Obasanjo lui-même afin de combattre la corruption, avait annoncé son intention d'ouvrir une enquête sur l'implication de la fille de l'ancien président dans le contrat de fourniture d'électricité conclu pendant que son père était en exercice.

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La fille d'Obasanjo dans le viseur de la Commission anti-corruption

La Commission nigériane de lutte contre la corruption et les crimes économiques et financiers (EFCC) a annoncé qu'elle avait l'intention de faire comparaître la fille de l'ancien chef d'Etat du Nigeria Olusegun Obasanjo, pour son rôle supposé dans la conclusion d'un contrat pétrolier d'un montant de 3,5 milliards de nairas (environ 40 millions de dollars US), qui avait été réalisée pendant que son père était en fonction.

L'EFCC, mis en place par Obasanjo lui-même pour lutter contre la corruption, a déclaré, dans un communiqué rendu public dans la ville d'Abuja, qu'elle “se penchait sur cette affaire dans le but de déterminer si une infraction a été commise et, si tel est le cas, la Commission agira alors avec diligence”.

De nombreux articles parus dans la presse locale laissent entendre que Mme Iyabo Obasanjo-Bello, qui siège aujourd'hui au Sénat, avait usé d'un pseudonyme (Mme Damilola Akinlawon), pour s'allier avec une société autrichienne qui avait remporté un contrat de 3,5 milliards de nairas dans le secteur de l'énergie.

Mme Iyabo était à l'époque Commissaire dans son Etat d'origine, Ogun, situé dans le sud-est du Nigeria, si bien que son action aurait été menée en violation du Code de conduite des agents de l'administration.
Cependant, il faut noter que le partenariat entre la compagnie de Mme Iyabo (Akiya Nigeria Limited) et la compagnie autrichienne a déjà volé en éclats.

Le désaccord entre les deux compagnies associées au sujet de la clé de répartition des bénéfices générés par le contrat avait finalement amené le gouvernement à décréter son annulation. Plusieurs individus et organisations appellent encore à l'ouverture d'une enquête sur le régime de l'ancien président, Obasanjo, suite aux allégations de corruption ciblant quelques uns de ses proches.

L'Action Congress (AC), la principale formation de l'opposition, a également affirmé qu'au vu des révélations faites au sujet du contrat de 3,5 milliards de nairas, Mme Iyabo devait être arrêtée et jugée pour parjure et usurpation d'identité. Mme Iyabo Obasanjo-Bello a reconnu avoir usé d'un pseudonyme (le nom de jeune fille de sa mère) pour conclure un partenariat avec la société autrichienne, tout en précisant qu'elle ne croyait pas que ce comportement pouvait constituer une violation des dispositions légales.

       
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niger   nigeria   
 
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