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La fille de l'ex-président du Nigeria entendue par l'EFCC |
La Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria (EFCC) a interrogé, jeudi, la fille aînée de l'ex-président Olusegun Obasanjo pendant plusieurs heures à propos d'une querelle sur un contrat de 3,5 milliards de nairas (29 millions de dollars), selon des sources proches de la commission.
Iyabo Obasanjo-Bello serait arrivée le matin au siège de l'EFCC à Abuja pour ne le quitter qu'à 19 heures.
Les détails de son interrogatoire ne sont pas connus, mais la sénatrice en exercice aurait nié tout méfait, même si elle a reconnu avoir utilisé un pseudonyme pour signer un accord avec une société autrichienne, qui aurait eu par la suite deux contrats faramineux d'approvisionnement en énergie sous l'administration de M. Obasanjo.
Le président de l'EFCC, Nuhu Ribadu, a confirmé l'interrogatoire dans la soirée de jeudi, lors d'une interview accordé à la chaîne de télévision locale.
Dans une pétition adressée à l'EFCC, la société autrichienne Schneider, a allégué que Mme Obasanjo-Bello s'était servie d'un pseudonyme dans la "seule intention d'empêcher que son père soit accusé d'avoir violé les lois relatives à l'attribution des contrats en faveur de sa fille".
Les contrats ont d'ailleurs été annulés, les parties ne s'étant pas entendues sur la formule de partage des dividendes.
Cette affaire a suscité beaucoup de réactions au Nigeria où plusieurs personnes ont demandé aux agences de lutte contre la corruption d'arrêter la fille de l'ex-président et de la juger pour faux témoignage et usurpation d'identité.
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Le président du Nigeria condamne l'assassinat de Benazir Bhutto |
Le président nigérian, Umaru Yar'Adua, a condamné l'assassinat de l'ancien Premier ministre pakistanais, Mme Benazir Bhutto, jeudi à Rawalpindi, au Pakistan, affirmant avoir appris la nouvelle avec "indignation et une immense tristesse".
Selon son porte-parole, Olusegun Adeniyi, il a déploré "cet acte de violence politique gratuite qui a ôté la vie à une femme très courageuse, à une véritable démocrate et une grande dirigeante de son peuple".
"Au nom du gouvernement fédéral du Nigeria, le président Yar'Adua souhaite transmettre ses sincères condoléances à la famille de Mme Bhutto, au gouvernement du Pakistan et à ses millions de partisans", a déclaré M. Adeniyi dans un communiqué publié vendredi à Lagos.
"Il (Yar'Adua) les invite à se consoler en sachant qu'elle est morte en poursuivant activement son idéal, celui d'une véritable démocratie pour son pays et que, dans la mort, elle est devenue une martyr éternelle de la cause à laquelle elle croyait de tout son coeur", ajoute le communiqué.
Au moment où elle quittait un meeting électoral, dans la banlieue de Rawalpindi, Mme Bhutto a reçu une balle d'un kamikaze qui s'est ensuite fait sauter, tuant au moins 20 personnes et faisant de nombreux blessés.
Son décès a été déclaré un peu plus tard après son évacuation à l'hôpital de la ville.
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