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Mesures de protection de 15 tonnes d'or à l'est du Cameroun |
Le ministre camerounais de l'Industrie, des Mines et de Développement technologique, Badel Ndanga Ndinga a annoncé mercredi que son pays va prendre des mesures pour sauver 15 tonnes d'or localisées dans une mine située à Bétaré Oya (Est Cameroun) où sera construit à l'horizon 2010 le barrage de Lom Pangar.
Le Cameroun qui a lancé un programme d'urgence à travers un projet d'appui à l'artisanat minier (CAPAM), envisage une exploitation rapide des gisements d'or de cette localité avant le lancement des travaux de construction du barrage.
Les études d'impact environnemental ont démontré qu'au moins un tiers de la quantité d'or pourrait se perdre au cours des travaux. "C'est pour cette raison que le gouvernement a anticipé en lançant une opération de sauvetage", a expliqué le ministre Badel Ndanga Ndinga.
D'après la même étude, la production moyenne de l'or par mois va tourner autour de 18,5 kg à 20 kg.
Le programme d'urgence ainsi lancé devrant être bouclé en trois ans, coûtera 3 milliards de FCFA et pourrait mobiliser plus de 2.000 personnes reparties sur une centaine de chantiers d'exploitation.
A en croire le ministre Badel Ndanga Ndinga, le CAPAM, pendant la durée (trois ans environs) de l'exploitation de ce gisement, devrait s'appuyer sur l'expertise technique de la firme sud-coréenne, C&K MINING, spécialisée dans ce type d'opération.
Selon les projections du directeur général de C&k MINING, Han Seok Joo, le Cameroun pourrait bénéficier de plus de 100 milliards de FCFA de recettes tirés de cette exploitation.
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Grève dans une plantation de la SOCAPALM au Cameroun |
Des employés d'une plantation de la Société camerounaise des palmeraies (SOCAPALM) située à Kienké, près de Kribi, cité balnéaire du Cameroun à 177 km au sud-est de Douala, observent depuis vendredi dernier une grève, suite à l'arrestation de leur leader et porte-parole, Agbor Mikael, a appris la PANA de sources concordantes.
Les travaux de production et de cueillette dans la plantation, ainsi que les tâches d'entretien dans les bureaux étaient toujours paralysés ce mercredi, précisent les mêmes sources.
Outre la libération de leur camarade, les ouvriers chargés de la cueillette demandent une meilleure rémunération de leur travail.
Ils souhaitent notamment que le prix du kilogramme de régime de noix de palme soit porté à 50 francs CFA contre 18 à 30 francs actuellement.
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