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Winnie Mandela de retour au sein de l'ANC |
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http://www.jhu.edu/~newslett |
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Winnie Mandela a effectué un retour remarqué au sein de l'ANC (l'African National Congress), le parti au pouvoir en Afrique du Sud. Elle est en effet arrivée en tête lors du vote désignant les membres du comité national exécutif (National Executive Committee ou NEC) de l'ANC.
Elle a reçu 2845 votes de la part des délégués (soit plus de 500 votes de plus que Zuma lors de son élection à la tête du parti). Winnie Mandela avait démissionné du parlement en 2003 après avoir été reconnue coupable de fraude, et n'était plus membre de l'ANC depuis.
Trevor Manuel, l'actuel ministre des finances, qui était arrivé premier lors du vote désignant les membres de la NEC en 2002, ainsi que Joel Netshitenzhe, proche conseiller de Thabo Mbeki ont réussi à être élu au sein du comité qui compte 80 membres (à la 57ème et 73ème place).
Quelques autres membres de l'équipe de Mbeki comme Nkosazana Dlamini-Zuma (ministre des affaires étrangères) ou Manto Tshabalala-Msimang (ministre de la santé), ont réussi à conserver une place au sein de la NEC.
Mais d'autres membres éminents de l'ANC, proches de Mbeki, comme Frank Chicane, Essop Pahad, Terror Lekota, Phumzile Mlambo-Ngcuka (vice-présidente d'Afrique du Sud), Charles Nqkula (ministre de l'intérieur), Geraldine Fraser-Moleketi (ministre de la santé publique) n'ont pas été élus au sein du comité.
Les hommes d'affaires Tokyo Sexwale, ainsi que Cyril Ramaphosa ont été élus respectivement à la 10ème et 30 ème place. |
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Le procès de Zuma prévu pour août 2008 |
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http://www.sabcnews.com/ |
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Jacob Zuma devrait être jugé pour corruption en août 2008, un procès qui pourrait mettre en danger ses ambitions présidentielles (il a été élu à tête de l'ANC avant les fêtes de fin d'année 2007).
Selon l'avocat de la défense, Michael Hulley, la NPA (National Prosecuting Authority ) et les scorpions, une unité d'élite chargée des affaires de corruption, Zuma est inculpé de racket, blanchiment d'argent, fraude, et corruption.
Le procès de l'actuel président de l'ANC commencera le 14 août prochain. L'avocat de Zuma affirme que les accusations à l'encontre de son client visent à discréditer ce dernier afin de s'assurer qu'il ne joue pas de rôle de premier plan au niveau politique.
Zuma a récemment déclaré à la BBC qu'il démissionnerait s'il était reconnu coupable lors de son procès. Shabir Shaik, ex-conseiller de Zuma avait été condamné à 15 ans de prison en 2005 pour une affaire de pot-de-vin impliquant une filiale de la compagnie française Thales en Afrique du Sud.
Zet Luzipho, responsable provincial de l'influent syndicat Cosatu dans le KwaZulu Natal où Zuma bénéficie du plus gros soutien, a déclaré que les partisans de ce dernier "étaient en colère" et qu'il pourrait y avoir du "sang versé" au sein du palais de justice. Il a qualifié les 16 chefs d'accusations contre Zuma de "conspiration politique" effectuée par ceux qui avaient été battus lors du congrès de l'ANC.
Selon lui cette action "politique" entreprise par la NPA pourrait diviser l'ANC et "plonger le pays dans le chaos" |
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