|
 |
  |
L'AD fustige le silence de Pretoria sur la crise au Kenya |

Un parti de l'opposition sud-africaine, l'Alliance démocratique (AD) a fustigé mardi le silence du gouvernement sur la crise politique au Kenya.
"L'adoption d'un profil moins bas de la part du gouvernement sud-africain sur une question aussi importante pour le continent, ses citoyens et sa projection dans le monde serait beaucoup plus pertinente et appropriée», a souligné le parti.
"Même s'il ne fait aucun doute qu'il y a un certain mérite à attendre le rapport de l'archevêque Desmond Tutu, une réaffirmation franche de la présidence sud-africaine de son refus de cautionner la fraude électorale et la conservation illégale du pouvoir, serait à la fois appropriée et opportune», a-t-il ajouté.
L'AD a estimé que la situation au Kenyan démontrait comment l'illusion de la stabilité et de la démocratie pouvait voler en éclats quand le processus électoral était gravement compromis et que les tensions ethniques qui couvaient étaient attisées.
La victoire contestée du président Mwai Kibaki à l'élection présidentielle a provoqué de violentes manifestations qui ont fait plus de 300 morts et d'importants dégâts matériels. L'AD soutient que cette situation «est une négation de la promesse de la Renaissance africaine d'élections libres et transparentes et du transfert pacifique du pouvoir présidentiel». |
|
Quatre anciens présidents africains au secours du Kenya |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Joachim Chissano
©
ksg.harvard.edu |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Quatre anciens présidents africains sont arrivés mardi à Nairobi pour jouer les médiateurs dans la crise politique que secoue le Kenyan depuis une dizaine de jours. Il s'agit du Mozambicain Joachim Chissano, du Zambien Kenneth Kaunda, du Tanzanien Benjamin Mkapa et du Botswanais Ketumile Masire.
Ils rencontreront le président réélu, Mwai Kibaki, et son rival, le leader du Mouvement démocratique orange (ODM), Raila Odinga, qui conteste les résultats de la présidentielle du 27 décembre. Les anciens présidents ont déclaré venir au Kenya de leur propre gré pour "soutenir le peuple kenyan en ces temps de besoin".
M. Chissano a indiqué qu'ils comptaient appuyer les initiatives internationales visant à juguler cette crise qui pourrait s'étendre au reste de la région. "Nous sommes ici pour voir ce qui se passe au Kenya. Nous avons été choqués par les évènements", a-t-il déclaré.
"Quand la maison de votre voisin prend feu, il faut accourir à son aide. Nous sommes venus ici pour dire notre préoccupation", a ajouté l'ancien président mozambicain, annonçant qu'ils se rendraient dans les provinces touchées par les violences pour évaluer les dégâts causés par les troubles avant de s'entretenir avec le président Kibaki.
Par ailleurs, le président en exercice de l'Union africaine (UA) et chef de l'Etat ghanéen, John Kufuor, est arrivé mardi soir à Nairobi, conduisant une mission de l'organisation continentale. La flambée de violence au Kenya a entraîné une crise qui se fait ressentir dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Est, notamment le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC), dont l'essentielle des importations transitent par le port de Mombasa.
Les violences, qui ont dégénéré en conflits inter-ethniques, ont commencé le 29 décembre, aussitôt après la publication des résultats officiels de l'élection présidentielle. |

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 1 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|