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L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, va reprendre les efforts de médiation sur la crise post- électorale au Kenya, avec comme mandat immédiat, l'engagement de réformes constitutionnelles et électorales dans ce pays de l'Afrique de l'Est, a appris jeudi la PANA, de source officielle.
Le président de l'Union africaine (UA), le Ghanéen John Kufuor, a quitté le Kenya ce même jeudi, après avoir tenté en vain de réunir autour d'une même table le président Mwai Kibaki et le patron du Mouvement démocratique orange (ODM), l'opposant Raila Odinga.
Déjà, sous les auspices de Kofi Annan, une rencontre entre les deux responsables politiques est prévue vendredi, pour discuter des voies et moyens pour mettre fin aux sanglantes violences post-électorales, et non sur le partage du pouvoir.
Dans un communiqué rendu public à l'issue de ce que le président de l'UA appelle "des consultations extensives" avec les parties, en vue de résoudre la crise consécutive aux élections présidentielle et législatives, le président Kufuor indique que trois questions ont fait objet d'un accord.
"Ils se sont accordés sur un arrêt immédiat de la violence, aussi bien que tout acte pouvant compromettre les chances d'une solution à cette crise qui frappe le pays", poursuit le communiqué.
Le président Kufuor, qui avait prévu de rencontrer son homologue kenyan, Mwai Kibaki, a quitté le Kenya sans ce tête-à-tête, parce que son hôte prenait part à la cérémonie de prestation de serment de son nouveau gouvernement composé de 16 membres, y compris le nouveau vice-président, Kalonzo Musyo, un ex-rival du président Kibaki.
Selon lui, les deux parties ont accepté de travailler ensemble avec un comité composé d'éminentes personnalités africaines avec à leur tête Kofi Annan, en vue de dissiper la crise entre les deux hommes et entreprendre des réformes électorales et constitutionnelles.
"Le président Kufuor invite tous les Kenyans aussi bien que les amis et partenaires du Kenya à colLaborer avec l'UA pour soutenir le processus de dialogue et de réconciliation visant à restaurer la paix et la stabilité dans le pays", indique un communiqué de l'UA rendu public par le porte-parole du président ghanéen, Andrew Awuni.
Le principal parti d'opposition du Kenya, l'ODM, demande une nouvelle élection présidentielle ou un nouveau décompte des votes, rappelle-t- on.
L'ODM soutient par ailleurs que les négociations ont échoué à cause du refus du gouvernement de signer un accord trouvé durant les négociations, notamment la formation d'un gouvernement provisoire.
"C'est avec un grand regret que nous avons constaté l'échec de la médiation internationale conduite par le président Kufuor du Ghana", a déclaré le sectaire général de l'ODM, Anyang Nyong au cours d'une conférence de presse tenue après l'échec des négociations.
"Cet accord doit avoir lieu parce que le Kenya est trop important pour l'Afrique", a déclaré le président Kufuor avant son départ.
Les responsables de l'ODM soutiennent que le président Kufuor a présenté à son homologue kenyan un accord sur lequel ses représentants sont tombés d'accord, mais, le président Kibaki a refusé de le signer, notant qu'il ne sait rien de tout cela.
"Cet accord a été préparé à l'issue des consultations extensives auxquelles a pris part le représentant de la Banque mondiale, Collin Bruce, en guise de facilitateur", a indiqué M. Nyong. |
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La participation au gouvernement d'anciens opposants décriée à Lomé |

Le Mouvement patriotique du 5 octobre (MO5), regroupant dans les années 1990 de jeunes contestataires du régime du président défunt Gnassingbé Eyadéma, dénonce la participation au gouvernement de certains responsables politiques de l'opposition, dans un message de vœux pour 2008 au peuple togolais, dont la PANA a reçu copie ce jeudi.
Le MO5 "regrette et dénonce sans équivoque l'entrée cavalière de la Convention démocratique des peuples africains(CDPA), dont il est proche, et d'autres partis faisant partie du gouvernement, affirmant que leurs actes risquent des les discréditer auprès des populations qui souhaitent le changement.
"Non, non et non, une opposition doit rester une opposition, et n'a pas à servir d'alibi démocratique à une dictature, fut-elle plus présentable comme on se plaît à qualifier le règne immérité de Faure Gnassingbe", déclare le MO5.
Le Mouvement dénonce la perpétuation du règne de l'impunité, de la gabegie, de la corruption et autres maux que l'entrée au gouvernement des membres de l'opposition n'arrivent pas à régler.
Aussi, demande-t-il au peuple togolais d'être "vigilant, toujours mobilisé pour combattre la pernicieuse dictature où flagornerie et roublardise rivalisent d'ardeur avec le cynisme d'Etat".
Les difficultés du moment, dit le MO5, "ne doivent pas nous contraindre ni au découragement ni à la résignation. Nous sommes condamnés à poursuivre le combat de libération de notre peuple", a soutenu le Mouvement, dirigé par Eloi Koussawo, en exil en Belgique.
Le MO5, un regroupement de plusieurs associations de jeunes, a été le fer de lance des contestations en 1990 contre le régime du défunt président Gnassingbé Eyadéma, rappelle-t-on. |
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