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Les travaux de la commission
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cnn.com |
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Le président de la commission, Desmond Tutu, qui a dirigé les longs et émouvants travaux d’investigation des abus commis sous la domination blanche, a présenté au président Thabo Mbecki le rapport final, à 7 volumes, lors d’une cérémonie formelle à Prétoria.
« Si la commission n’avait pas été créée, nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui, nous n’aurions pas la stabilité que nous avons » a déclaré Desmond Tutu.
Il affirme avoir été le plus affecté par « l’allégresse ressentie à écouter des gens qui ont été brutalisés de façon extraordinaire, qui auraient dû être motivés par la haine… être prêts à pardonner ».
La publication du rapport laisse espérer que plus de 21.000 victimes seront indemnisées.
Le gouvernement a indiqué qu’il attendait la version finale du rapport avant de procéder aux paiements.
La commission historique, qui a été créée après les premières élections multiraciales en 1994, a été un voyage émotionnellement très difficile dans les tueries, les émeutes et les tortures durant l’ère de l’apartheid. |
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Pieter Botha, Frédérik de Klerk, Desmond Tutu et Nelson Mandela
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Sources diverses |
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Elle a investigué des crimes politiques commis par les deux côtés durant les décennies de domination de la minorité blanche. Convaincue que le pays ne pourrait pas connaître un futur pacifique sans comprendre son passé, la commission a garanti l’amnistie de tous les coupables désireux de dire la vérité par rapport à leurs crimes.
Les travaux de la commission s’apparentaient plus à un forum de confession qu’à un procès de type Nuremberg, les travaux étaient diffusés à la télévision nationale.
La commission a été considérée comme un succès dans le fait qu’elle a permis d’entendre des gens ordinaires, et pour confronter le pays à son violent passé.
Elle a néanmoins été critiquée pour ne pas avoir entendu plus d’officiels de haut niveau qui ont organisé les crimes du régime.
Près de 1000 criminels ont obtenu l’amnistie, mais la plupart des dirigeants du régime d’apartheid n’ont pas rendu compte de leurs crimes devant la commission. En particulier, P.W. Botha, qui a dirigé l’Afrique du Sud pendant la pire période de brutalité, de 1978 à 1989, a ignoré les convocations de la commission.
Son successeur, F.W. de Klerk a témoigné. Il a présenté ses grandes excuses pour l’apartheid, affirmant qu’il n’était pas conscient de l’étendue des abus.
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L'Inkatha Freedom Party
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http://www.saweb.co.za |
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Le rapport montre qu’il était au courant qu’en 1988 la police a bombé un immeuble abritant des groupes anti-apartheid. Une partie des documents le montrant a dû être ignoré par la commission quand de Klerk a entamé des procédures judiciaires il y a 5 ans.
Il a néanmoins admis que l'attentat avait été ordonné par le gouvernement.
Le rapport a aussi montré que le parti nationaliste zulu Inkatha a participé à la violence financée par l’Etat, et a formé des escadrons de la mort, avec des armes et un entraînement fournis par le gouvernement.
D’après l’Associated Press
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