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La tension s'est accrue ces dernières semaines au Nigeria avant les premières élections générales depuis le retour à un régime civil en 1999, date à laquelle le président Olusegun Obasanjo a été élu.
Des affrontements ont éclaté samedi 29 mars à Bakana, près de Port Harcourt, la capitale de l'Etat de Rivers State au Nigéria, entre deux groupes locaux rivaux qui cherchent à contrôler la ville, a indiqué lundi 31 mars une porte-parole de la police Barasua Ireju. "Beaucoup de gens auraient trouvé la mort en tentant de fuir la zone des combats", a-t-elle ajouté.
Le quotidien local New Age a indiqué que 100 personnes auraient péri par noyade en se jetant dans la rivière pour échapper aux rixes. Le journal ajoute que ces affrontements opposaient les partisans du parti au pouvoir, le Parti démocratique du peuple (PDP) à ceux de l'opposition du Parti national de tout le Nigeria (ANPP).
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Station de forage au Nigéria |
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GROUPES RIVAUX
La police a démenti ces informations. Les affrontements ne concernaient pas des militants politiques mais des groupes rivaux contestant leurs droits à la terre. Les deux groupes cherchent à prendre le contrôle de la ville et samedi, l'un des deux a essayé de chasser l'autre, selon elle. Le même jour, l'ANPP tenait un meeting dans la ville. Les deux événements ont coïncidé. "Tout le monde a pensé que les violences étaient liées aux élections, mais je vous affirme que c'était une coïncidence", a-t-elle précisé.
La tension s'est accrue ces dernières semaines au Nigeria avant les premières élections générales depuis le retour à un régime civil en 1999, date à laquelle le président Olusegun Obasanjo a été élu.
Les élections législatives sont prévues le 12 avril, la présidentielle et l'élection des gouverneurs le 19 avril, et les élections des assemblées locales des Etats le 3 mai.
HAUSSE DU PRIX DU PÉTROLE
Les cours du pétrole progressaient lundi matin en raison du regain de tensions au Nigeria. "Les cours montent, car le marché est inquiet au sujet de la situation au Nigeria, où il y a eu de nouvelles violences ce week-end, alors qu'il avait été suggéré jeudi et vendredi qu'un compromis avait été trouvé entre les groupes ethniques et le gouvernement", a indiqué Adam Sieminski, analyste à la Deutsche Bank. "Cela signifie que les 800 000 barils par jour de pétrole nigérian qui manquaient la semaine dernière sont toujours absents du marché", a relevé cet analyste.
D'après Le Monde
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