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Santos l'attaquant de Sochaux et des aigles de Carthage
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Le président de la Fédération tunisienne, Hammadou ben Ammar, a affirmé lundi que le buteur sochalien Francileudo dos Santos n'avait pas été soigné aux corticoïdes pendant la Coupe d'Afrique des nations.
Santos n'avait pas été inscrit sur la feuille de match Sochaux-Bastia (2-1) dimanche après que le club franc-comtois eut révélé que des traces de corticoïdes avaient été trouvées dans les urines du joueur à son retour de la CAN.
Les corticoïdes, qui réduisent la sensation de fatigue de l'athlète, sont considérés comme un produit dopant sauf s'ils sont administrés par voie locale (ORL, ophtalmologique ou intra-articulaire) et accompagnés d'une ordonnance.
"Santos a été prélevé à l'issue de la finale. Le prélèvement s'est révélé négatif. Il n'a pas reçu de traitement spécial", a déclaré Ben Ammar lundi à l'agence Reuters.
"Les médecins tunisiens et sochaliens sont en contact pour éclaircir cette histoire." Si les contrôles diligentés par la Fifa ne recherchent pas systématiquement les corticoïdes, le laboratoire de Chatenay-Malabry, notamment, les détecte systématiquement depuis le 1er janvier 2003.
Ce qui expliquerait que le contrôle de Santos à la CAN se soit révélé négatif. Le président sochalien, Jean-Claude Plessis, contacté par téléphone lundi, a indiqué qu'il ne souhaitait plus commenter l'affaire. Dimanche, il avait révélé que des traces de corticoïdes avaient été décelées dans les urines de Santos.
Le président du club de Ligue 1 avait expliqué que le Marocain Jouad Zaïri et les Tunisiens Adel Chedli et Santos avaient subi des contrôles médicaux à leur retour de la Coupe d'Afrique des nations.
"On ne s'est pas inquiété mais nous avons appris jeudi quelques heures avant le match contre l'Inter (en Coupe de l'UEFA) qu'on avait retrouvé des traces de corticoïdes dans ses urines", a dit Plessis.
"Nous savions qu'il s'était fait soigner pour un problème tendineux à la CAN." Sochaux a alors contacté la fédération tunisienne pour obtenir des renseignements sur le cas de Santos. "La fédération tunisienne a confirmé le traitement de Santos aux corticoïdes dans les règles et que cela pouvait laisser des traces.
"S'il y avait eu contrôle après le match contre l'Inter il fallait présenter le papier (l'ordonnance, NDLR) immédiatement et nous ne l'avions pas", a expliqué Plessis. Vendredi, Sochaux devait recevoir un fax comprenant la fameuse ordonnance.
"Mais le fax qui assure que le joueur disposait d'une ordonnance n'est pas passé. On a décidé de ne prendre aucun risque et de le retirer de la feuille de match", a dit Plessis
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