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L'Erythrée a une frontière commune avec le Soudan, l'Ethiopie et Djibouti
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africa-onweb.com |
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L'Erythrée a lancé mardi la construction de son premier réseau de téléphonie mobile, censé attirer 65.000 abonnés dans sa première année de fonctionnement dans un pays où l'on ne compte que 40.000 lignes fixes. Mais les prix restent chers pour le porte-monnaie des erythréens : il en coûtera plus de 3.000 nafka, la monnaie nationale, soit un peu plus de 175 euros, pour un combiné portable alors que le revenu annuel moyen par habitant est estimé à moins de 570 euros.
Le réseau sera entièrement public, financé sur fonds exclusivement érythréens, construit par Tecore Wireless Systems et géré par l'opérateur EriTel, a expliqué le gouvernement. On estime que seuls deux pays au monde - la Guinée Bissau et la petite île de Tuvalu dans le Pacifique Sud - ne disposent d'aucun réseau de télécommunications commercial.
Les réseaux mobiles on connu un très grand succès en Afrique, où ils pallient souvent le manque d'infrastructures fixes. En Erythrée, malgré l'amélioration des télécommunications, on ne peut toujours pas appeler un correspondant résidant en Ethiopie, juste de l'autre côté de la frontière. Toutes les connexions - aériennes, télécoms, postales - sont coupées depuis la crise de 1998.
d'après Reuters |