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Colin Powell défend le bilan de l'administration Bush
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reuters |
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Une attaque contre Al Quaïada avant les attentats du 11 septembre 2001 n'aurait pas forcément permis d'empêcher la réalisation de ces détournements d'avion, a déclaré mardi Colin Powell.
Powell défendait le bilan de l'administration Bush devant une commission d'enquête sur les décisions prises en matière de sécurité avant ces attentats qui ont fait près de 3.000 morts. Le secrétaire d'Etat a affirmé que les dirigeants américains pensaient, à tort, à l'époque que seules des cibles à l'étranger étaient menacées. En pleine campagne présidentielle, les témoignages de plusieurs hauts responsables passés et actuels de l'administration Bush pourraient avoir un impact sur la campagne présidentielle américaine, d'autant plus que le président sortant, George Bush, a axé sa campagne sur son rôle de chef d'un pays "en guerre contre le terrorisme".
Selon Powell, l'administration Bush avait décidé assez tôt de détruire le réseau Al Qaïda, mais n'a mis au point une stratégie que quelques jours avant les attentats. "La plupart d'entre nous pensaient encore que la principale menace se trouvait hors du pays", a déclaré Powell aux membres de la commission siégeant dans une salle du Congrès américain. "Tout ce que nous aurions pu faire à ce moment-là contre Al Qaïda ou contre (son chef) Oussama ben Laden aurait pu tout autant avoir que ne pas avoir d'influence sur ces gens qui se trouvaient déjà dans le pays, avaient déjà reçu leurs instructions, étaient déjà infiltrés et prêts à commettre les crimes du 11 septembre (2001)", a ajouté Powell. |
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Les déclarations de Powell interviennent au lendemain de la publication du livre de Richard Clarke, ancien expert des questions terroristes à la Maison blanche, qui accuse l'administration Bush d'avoir négligé la menace des activistes islamistes avant le 11 septembre 2001 et d'avoir privilégié l'Irak comme "cible" - non le réseau Al Qaïda - au lendemain de ces sanglantes attaques qu'elle a voulu à tout prix lier au régime de Bagdad. Le livre de Clarke fait tellement de bruit aux Etats-Unis que Condoleeza Rice était présente dans tous les networks télévisés américains pour donner la version de l'administration Bush. Selon la maison blanche, Clarke serait téléguidé par les adversaires de Bush...
Le lien entre Saddam Hussein et Al Quaïda n'a cependant jamais été vérifié, et de nombreux experts doutent que l'ancien président irakien Saddam Hussein et les activistes islamistes du réseau Al Qaïda aient jamais uni leurs forces. Clarke, qui a servi sous quatre administrations successives, a quitté son emploi à la Maison blanche il y a un an, en février 2003, au moment du transfert de ses services au ministère de la Sécurité intérieure nouvellement créé.
d'après Reuters |
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